50 ans depuis les Jeux du Québec : Rivière-du-Loup se souvient
Publié le 14 août 2021 à 16:07, modifié le 16 août 2021 à 11:38
Par: CIMTCHAU

Le comité organisateur des Jeux du Québec 2022 à Rivière-du-Loup organisait samedi une journée de commémoration de la Finale des Jeux du Québec de 1971, 50 ans jour pour jour après le début de l’événement. La pluie est venue jouer les trouble-fêtes, mais le comité organisateur a malgré tout réussi à présenter une séance d’entraînement de la boxeuse et ambassadrice des prochains Jeux, Leïla Beaudoin.
Plusieurs activités pour les jeunes avaient été planifiées à la piste d’athlétisme de Rivière-du-Loup, mais les conditions météorologiques ont gâché la fête, comme ce fût le cas lors de la cérémonie d’ouverture en 1971. Un déluge s’était alors abattu sur la piste d’athlétisme de Rivière-du-Loup.
« Ça s’appelait Revivez la Finale 1971, donc on avait vraiment bien titré notre événement », rigolait ce matin la directrice adjointe des communications et de la mobilisation des Jeux du Québec 2022, Laura Martin.
Si la journée planifiée n’a pu avoir lieu, quelques curieux ont quand même pu venir observer la boxeuse témiscouataine Leïla Beaudoin, lors d’un entraînement des plus intenses à l’École de boxe olympique de Rivière-du-Loup.
« Nos 4 ambassadeurs sportifs ont été choisis parce qu’ils pratiquent des disciplines qui vont être au programme de la Finale en 2022, donc on veut vraiment faire découvrir ces sports-là aux jeunes de la région, donc vraiment pour leur donner un avant-goût de ce qui va se passer pendant la Finale », souligne Laura Martin.
Elle a également rappelé pourquoi il était important pour le comité actuel de souligner le 50e anniversaire de la première finale des Jeux, à Rivière-du-Loup.
« Ça a été tellement important pour Rivière-du-Loup et la région en matière de sport, de loisir, d’infrastructures sportives aussi. Le monde reconnaît que Rivière-du-Loup a de superbes infrastructures sportives, bien il y en a plusieurs qui ont été construites à cette époque-là donc c’était important de commémorer cet événement-là », explique-t-elle.
Le premier à avoir porté le flambeau se souvient
Serge Chouinard, le premier de l’histoire à avoir porté le flambeau des Jeux du Québec, en 1971, était sur place à l’École de boxe samedi et se remémorait des souvenirs de la cérémonie d’ouverture.
« Ils m’ont dit « fais ton tour de piste et va allumer la flamme » donc je suis parti, j’ai peut-être fait 25 pieds puis là, il s’est mis à tomber un de ces orages. Ça tombait comme des clous! J’avais tellement peur que la flamme s’éteigne », raconte en riant celui qui pratiquait le saut en longueur à l’époque.
Après avoir parcouru la moitié du trajet planifié, les organisateurs n’avaient eu d’autre choix que de lui indiquer de se rendre directement à la vasque, de peur que la flamme ne s’éteigne.
Je suis monté en haut des estrades pour aller allumer la vasque, puis elle ne voulait pas allumer! Je croyais qu’il y avait beaucoup d’eau dans la vasque, mais non, c’était le monsieur en bas qui avait oublié d’ouvrir la valve », se souvient-il. Il avait finalement réussi à l’allumer. « Là, j’étais fier », poursuit-il.
Lorsqu’on lui demande quel était le sentiment de porter le flambeau des Jeux du Québec, Serge Chouinard ne pourrait être plus honnête.
« À 16 ans, on ne réalise pas trop. On dit « OK c’est beau on va la porter et c’est fini ». On ne réalise pas à 16 ans. On n’est pas trop habitué à voir ça, ces événements-là, mais c’est une fierté pareil », conclut-il.