D’Hawaï à la Gaspésie pour des moniteurs en sauvetage océanique
Publié le 26 juillet 2021 à 17:15, modifié le 26 juillet 2021 à 18:00
Par: CIMTCHAU
Plusieurs jeunes âgés de 14 à 17 ans participent cette semaine à une formation de sauvetage océanique sur la plage de Newport. Des moniteurs très expérimentés sont responsables de leur transmettre des connaissances.
C’est une première à la plage de Newport qui accueille cette année une formation de sauvetage océanique.
« On a fait 11 ans à Pabos, c’est une magnifique plage aussi qui ressemble beaucoup à celle de Newport. Avec l’érosion et les travaux sur le chemin de fer, on a été obligé de se déplacer cette année », explique la fondatrice de l’entreprise Sauvetage Adrénaline, Dominique Giroux.
« Ce que j’ai trouvé plutôt différent c’est la température de l’eau, ici c’est beaucoup plus froid. C’est un petit plus challengeant, mais il y a moins de vagues. Donc ça revient quasiment au même », raconte le participant Tristan Fraud.
Au Québec, la majorité des formations de sauvetage sont pour les piscines et les plages. Les formations de sauvetage en milieu océanique ne sont que très rarement offertes.
« La grosse différence, un sauveteur national piscine, c’est un sauveteur dans un endroit contrôlé. Plage continentale, c’est un endroit incontrôlé. Plage océanique, c’est incontrôlable. Il faut réussir à travailler avec l’océan comme un allié et non pas contre l’océan, c’est elle qui décide », soutient le moniteur en sauvetage nautique, Alain Pelletier.
Un bon nombre de participants se sont inscrits cette année à la formation. Au total, c’est 24 jeunes de 14 à 17 ans qui participent au cours qui est donné par des moniteurs très expérimentés.
« On est quatre moniteurs, quatre qui ont déjà été sur les îles hawaïennes avec au moins 3-4 ans d’expérience sur les îles qui viennent ici à Chandler. Donc on est une bonne brochette de formateurs », mentionne monsieur Pelletier.
« Oui, c’est flatteur pour notre coin d’avoir des gens qui allaient à Hawaï et de me dire, Dominique, chez vous c’est magnifique. Ça, c’est mon bonbon! », assure Dominique Giroux.
Le sauvetage océanique est une discipline particulièrement exigeante.
« C’est très difficile physiquement et c’est très difficile mentalement, parce qu’il fait froid et tu gèles », explique la fondatrice de Sauvetage Adrénaline.
« Je trouvais que c’était un beau challenge. C’est une formation qui est difficile, que l’on trouve plutôt longue et j’aime bien relever des défis », raconte le futur sauveteur, Tristan Fraud.
La formation de sauvetage océanique se continuera jusqu’à la fin de la semaine sur la plage de Newport.