Les Charlevoisiens rencontrés, mercredi, sont soulagés.

«On a besoin d’être soignée quand on est à notre âge et j’ai 93 ans, monsieur, là», indique une dame.

«Très heureux, j’étais déçu de cette décision-là», ajoute un baie-saint-paulois.

Les infirmiers et infirmières de la région prendront les bouchés doubles. Ils se sont portés volontaires afin de combler le manque de main d’œuvre.

Le maire de Baie-Saint-Paul, Jean Fortin, et la députée provinciale de la région, Émilie Foster, ont tenu à les remercier.

« C’est aux delà de mes espérances, je peux juste saluer les efforts du personnel de la santé du personnel hospitalier particulièrement des infirmières dans ce dossier-là », mentionne Jean Fortin.

« Nos héroïnes et nos héros aujourd’hui. Ce sont nos infirmières nos infirmiers qui sont vraiment là par leur solidarité et leur générosité. Elles ont montré qu’elles pouvaient s’unir et trouver des solutions », déclare Mme Foster

Toutefois, leur syndicat est aux aguets. Pas question pour ces derniers de laisser le personnel infirmier s’épuiser.

« On est inquiet pour leur santé physique et mentale», souligne la vice-présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Capitale-Nationale (FIQ-SPSCN), Ariane Poirier.

Il demande entre autres aux élus d’agir.

« C’est une pression au niveau des députés des maires… mais pour qu’eux aussi se rendre compte que la pénurie n’appartient pas juste aux professionnels en soins, qu’elle a une responsabilité de tout le monde », ajoute-t-elle.

Le maire de Baie-Saint-Paul mentionne que sa Ville fera tout à son pouvoir pour améliorer la situation.

« Nous, la ville de Baie-Saint-Paul, on va déclarer présent à tout comité qui va être fait pour essayer de travailler à l’attractivité et à la rétention particulièrement d’infirmières ici », admet Jean Fortin.

Afin de prêter main-forte, le CIUSSS a soulevé la possibilité que les paramédics interviennent comme préposés aux bénéficiaires. Ce qui surprend la Coopérative des techniciens ambulanciers.

« Durant les propos qui ont été tenus durant la conférence de presse, on a été les premiers à être surpris. Ce qu’on dit à tout le monde c’est qu’on a un enjeu qui est très majeur présentement qui est la conversion de nos horaires », dénonce le directeur régional des opérations de la Coopérative des techniciens ambulanciers, Érick Tremblay.

D’ailleurs,  trois lits de soins intermédiaires resteront fermés pour le maintien du service d’obstétrique à l’hôpital de la Malbaie.