Edmundston: une bataille juridique qui perdure contre leur assureur
Publié le 29 juin 2021 à 15:42, modifié le 29 juin 2021 à 15:42
Par: CIMTCHAU
Un couple d’Edmundston mène depuis sept ans une bataille juridique contre son assureur. Lise et Marcel Bellefleur allèguent que leur fournaise à l’huile a explosé au sous-sol de leur propriété en 2014. Ils demandent un dédommagement.
Le 11 avril 2014, en plein après-midi alors qu’ils étaient assis dans leur salon, Lise et Marcel Bellefleur ont entendu un gros «boum» qui a secoué leur maison de la rue Victoria. Croyant tout d’abord qu’un véhicule venait de percuter leur demeure, ils ont eu une toute autre surprise.
«J’ai vu un gros trou dans mon salage; j’ai vu que la fournaise était toute brisée par en arrière et j’ai vu qu’il y avait eu une grosse explosion; le perron avait levé ici en arrière; c’était épouvantable, il y avait du ciment jusqu’au milieu de la cave; la maison avait débarqué du salage», a indiqué Marcel Bellefleur.
Après avoir analysé le dossier, leur assureur les informe que leur police ne couvre pas pour un tel dommage, une affirmation que le couple rejette.
«Nous, on est assurés pour cette explosion-là, on est assurés à 100 % corporel et matériel; la compagnie refuse toujours de nous payer, ça fait sept ans de cela, on peut plus», a-t-il ajouté.
La compagnie refuse de reconnaître que leur fournaise à l’huile a explosé. Le couple s’interroge à savoir pourquoi l’assureur n’a pas envoyé d’experts sur place pour évaluer le tout.
«Une maison qui est amarrée avec un garage, la maison comme telle a 44 pieds de long plus le garage de 16 pieds, bouger de même, c’est toute une explosion», a expliqué sa conjointe, Lise Bellefleur.
Cette mésaventure fait en sorte que le couple à la retraite se retrouve avec une dette importante.
«On a été obligés de faire un emprunt de 70 000 $ et on a mis nos économies de plusieurs années 12 :55 c’est 30 000 $ qu’on a mis en plus du 70 000 $», a précisé M. Bellefleur.
Le dossier leur a aussi causé du stress et a eu des répercussions sur leur santé.
«Un boum de même, je l’entends encore depuis sept ans et j’ai de la difficulté. Plus que ça va, plus que les nerfs me mangent et je brise ma santé», a souligné Mme Bellefleur.
On s’est rendus malades; on se lève à tout de rôle la nuit pour dire, est-ce que ça va aboutir à quelque chose? Est-ce que ça va se régler un moment donné? On a hâte», a fait remarquer M. Bellefleur.
Ils espèrent toujours obtenir gain de cause devant les tribunaux face à leur réclamation.
«Moi je dis, je suis une victime, Marcel est une victime; amène-nous en cour devant le juge; la minute que le juge va avoir entendu notre cause, on n’ira pas plus loin, il va dire ces gens-là se sont fait avoir», a convenu Lise Bellefleur.