Un nouveau service de soutien par les pairs pour faciliter la rémission du cancer
Publié le 28 juin 2021 à 16:11, modifié le 28 juin 2021 à 17:36
Par: CIMTCHAU
Un nouveau service de soutien par les pairs pour les gens ayant vécu un épisode de cancer est désormais offert partout en Gaspésie. Grâce à des entretiens téléphoniques, le projet de l’OGPAC permet de briser l’isolement et faciliter la transition post-traitement.
Le combat contre le cancer est une épreuve difficile qui continue même lorsque les traitements de chimiothérapie sont terminés.
« Il faut prendre une période avant de redémarrer les activités comme avant, parce que c’est quand même une épreuve assez importante. Ce sont des traitements qui demandent une récupération pour la personne », explique Lucie Bouffart qui a elle-même vaincu la maladie il y a quelques années.
Le nouveau service de soutien par les pairs de l’Organisme gaspésien des personnes atteintes de cancer permet à madame Bouffart de donner au suivant en écoutant et en conseillant des personnes ayant récemment vécu un traitement de cancérologie.
« On leur fait un appel de courtoisie d’une durée de 15 à 30 minutes selon le besoin de la personne à l’autre bout du fil puis on échange. Elle peut nous poser des questions sur comment elle se sent et puis on essaie de la guider si elle a des besoins », raconte la pair-accompagnatrice.
Le service est offert en collaboration avec le CISSS de la Gaspésie. Au total, six pairs-accompagnateurs sont présents dans la région pour effectuer des appels téléphoniques. Les entretiens se déroulent en toute confidentialité et les personnes sont jumelées selon leur emplacement.
« Souvent, ces personnes-là se sentaient un peu seules parce qu’elles avaient terminé. Ils n’osaient peut-être pas appeler la clinique d’oncologie pour demander de l’aide. On s’est dit, c’est vraiment un besoin! Quoi de mieux pour parler qu’une personne qui a déjà vécu ça elle aussi », affirme l’intervenante de l’OGPAC, Taméra Plourde-Day.
Jusqu’à présent, le service est fort apprécié par les participants. Lucie Bouffart aurait d’ailleurs aimé avoir ce genre de projet lors de sa rémission.
« On sent que les gens ont besoin de parler à quelqu’un qui sait qu’est-ce qui en est avec ça », soutient madame Bouffart.
« Toutes les personnes qu’on appelle ou presque nous disent, on aurait eu besoin de ça avant! », mentionne Taméra Plourde-Day.
Les personnes intéressées à participer peuvent contacter directement l’OGPAC. L’objectif de l’organisme est de voir de plus en plus de gens utiliser ce service.