Les portes fermeront le 5 juillet à 16h plutôt que le 28 juin, après que des alternatives aient été proposées.

« On a accueilli les propositions et ce que nous avons compris est qu’on avait besoin d’une semaine pour analyser les propositions », explique Sandra Racine, Directrice intérimaire des soins infirmiers au CIUSSS de la Capitale-Nationale

Un groupe d’infirmières s’est porté volontaire pour combler une partie des 340 quarts manquants… elles qui sont aux premières lignes depuis les 15 mois de pandémie !

« Il y avait des actions telles qu’on pourrait faire des 12 heures, on aurait peut-être revu nos vacances. Ça démontre comment les infirmières de Charlevoix sont mobilisées, engagées ».

Les élus et les responsables du CIUSSS de la Capitale-Nationale ont participé à un blitz de rencontres dans les 48 dernières heures.

« Ce que j’ai fait comme demande au PDG du CIUSSS, c’est de revoir toutes les options pour conserver tous les services dans le meilleur des mondes, ou du moins atténuer au maximum les effets de cette situation critique là », nous a souligné au bout du fil la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Émilie Foster.

« Il faut être capables que nos services, dans nos hôpitaux, soient maximisés. Si on ferme l’hémodialyse, si on fermait des étages en soins intermédiaires pour permettre l’urgence, ça ne règle pas le problème », ajoute de son côté la préfet de la MRC de Charlevoix, Claudette Simard.

Mais la situation ne surprend pas l’ancien directeur général de l’hôpital de La Malbaie.

« On concentre, on concentre, on concentre dans les gros centres et les régions sont laissées pour compte. Ça amène de façon indirecte une pénurie de personnel », déplore Jacques Tremblay.

D’autres rencontres sont prévues avec le CIUSSS, et certains ajustements liés à la fermeture pourraient surgir d’ici les prochains jours.