La première phase du projet de géoroute complétée
Publié le 22 juin 2021 à 16:40, modifié le 22 juin 2021 à 16:56
Par: CIMTCHAU
Photo: CREGÎM
La première phase du projet de la géoroute gaspésienne est maintenant complétée. 65 sites sur 213 ont été retenus pour la deuxième phase du circuit touristique qui aura comme objectif de mettre en valeur des sites géologiques d’exception de la Gaspésie.
Dans la dernière année, un chargé de projet du Conseil régional de l’environnement de la Gaspésie et les Îles (CREGÎM) a effectué une revue de littérature et exploré le territoire gaspésien. Le dépôt de son rapport à la fin du mois de juin annoncera l’achèvement de la première phase du projet de géoroute.
« Avec toute cette recherche-là, il y a eu 213 sites de répertoriés. On est allé en visiter 115. Sur ces 115-là, il y en a quand même 65 qui sont classés d’intérêt selon nous », explique la directrice générale du CREGÎM, Caroline Duchesne.
Le circuit touristique localisera les sites géologiques d’exception de la Gaspésie. Parmi les plus connus de la liste, le Géoparc mondial de L’UNESCO de Percé et le Parc national de Miguasha.
« Dans les observations, on peut voir soit de l’archéologie au niveau de certains végétaux ou des coquillages, on peut voir également des couches géologiques qui nous raconte l’histoire. Bref, c’est un domaine qui n’est pas exploité et qui pourrait faire un circuit vraiment intéressant en Gaspésie », soutien madame Duchesne.
Avant de lancer la deuxième phase, le Conseil régional de l’environnement devra trouver du financement. Par la suite, l’organisme fera appel à des archéologues et des géologues pour examiner si les 65 sites retenus sont d’intérêt ou non pour le circuit.
« On ne voudrait pas non plus que les gens arrivent avec leur pioche et puis qu’ils aillent partout. Est-ce que ce sont des sites avec une valeur ajoutée au niveau archéologique ou avec un potentiel que les scientifiques jugeraient de ne simplement pas mettre ce site-là dans le circuit »
La création d’une plateforme numérique ou d’un support papier pour découvrir les lieux complètera la troisième étape du circuit. Selon Caroline Duchesne, il est réaliste de penser que la géoroute pourra voir le jour d’ici 3 à 5 ans.