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Ralentie par les blessures, Britanie Cauchon reste motivée

Publié le 17 juin 2021 à 18:43, modifié le 17 juin 2021 à 18:43

Par: CIMTCHAU

Britanie Cauchon doit composer avec des blessures à l’approche de moments importants dans sa jeune carrière. Les présélections pour les championnats du monde sur route se tiennent à la fin juin. Une compétition que la cycliste avait en tête depuis longtemps. Il y a un mois, elle a dû arrêter sa préparation en raison de douleurs et depuis une semaine, elle fait tout en son pouvoir pour être apte à rivaliser aux présélections.

En 2020, Britanie Cauchon a conclu sa saison en traînant des blessures. Reconnue pour sa résilience et sa détermination, ça ne l’avait pas empêché d’enchaîner les podiums.

«Je vais être honnête avec toi. Des fois, j’avais envie de pleurer en raison de la douleur. Je suis faite de la sorte, je suis forte. J’ai le couteau entre les dents quand je suis en entraînement ou en compétition. J’essayais vraiment d’oublier la douleur», a raconté la principale intéressée.

Le mois dernier, la douleur était devenue insoutenable et l’adolescente s’est rendue à l’Hôpital Sainte-Justine pour consulter en orthopédie. Les médecins lui ont diagnostiqué des périostites et une tendinite au jambier antérieur aux deux jambes. L’athlète de 17 ans décrit ses blessures comme si elle recevait des coups de couteau.

«Je me souviens l’an dernier avant la COVID-19, j’ai fait une course où je mangeais seulement des carreaux de chocolat, parce que je vomissais entre les courses, parce que j’étais malade. J’ai quand même fait des podiums, je n’étais pas à mon top étant malade. Je pense que je peux comparer ce que je vis à cette anecdote», ajoute-t-elle en riant.

En plus des présélections pour les championnats du monde sur route, les sélections pour la compétition internationale en vélo sur piste devraient se tenir en août. Elle a donc dû adapter son entraînement pour permettre à son corps de guérir, puisqu’il s’agit d’événements qui pourraient propulser sa carrière.

«Les championnats du monde, c’est une porte pour devenir professionnel. C’est quand même assez important, car ça me donne de la visibilité. On ne se cachera pas au Canada et au Québec, il n’y a pas beaucoup d’équipes continentales ou pros», conclut-elle.

L’hiver prochain, Cauchon entrevoit déménager en Europe quelques mois pour participer à davantage de compétitions, afin de poursuivre son développement.