Rappelons que le Dr Jean-Robert Ngola avait été considéré comme étant le patient zéro de l’éclosion survenu en mai 2020 dans la région de Campbellton.

Blaine Higgs ne s’était pas gêné pour considérer le docteur d’irresponsable lors d’une mise à jour le 27 mai 2020.

Le docteur était allé chercher sa fille au Québec et ne se serait pas isolé à son retour en sol néo-brunswickois. Des accusations avaient été portées contre lui quelques semaines plus tard à la suite des événements. Il avait été suspendu par Vitalité à la suite des événements et pratique maintenant son métier au Québec.

À maintes reprises, il avait clamé son innocence. Même si l’accusation portée contre lui a été abandonnée par la couronne plus tôt ce mois-ci, le premier ministre néo-brunswickois ne s’est jamais excusé.

« Il y a une question d’abus de pouvoir, mais il y a surtout une question de manque de respect des règles de droit. C’est pour cela qu’il est important que la cour vienne intervenir pour rappeler les principes à un premier ministre qui ne semble pas comprendre les principes de droit » a déclaré maitre Christian Michaud, l’un des avocats dans cette affaire.

Lorsque l’accusation d’avoir enfreint la Loi sur les mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick a été retirée, les avocats du Dr Ngola ont lancé un ultimatum d’une semaine au premier ministre Higgs pour qu’il exprime ses excuses, ce qu’il n’a pas fait.

Par conséquent, les avocats ont reçu l’ordre d’entamer un processus devant la Cour du banc de la Reine pour éviter que ça se reproduise. –CLIP–

« Le but aujourd’hui est que rien de pareil ne puisse se produire auprès de quelqu’un dans l’exercice de ses fonctions, quel que soit sa couleur de sa peau, sa race » mentionne le docteur Jean-Robert Ngola.

Les détails de la poursuite n’ont pas été dévoilés.