«Quand je suis arrivé à Rimouski, il y ans quatre ans, je ne m’attendais vraiment à rien. Je m’embarquais dans quelque chose de tout nouveau pour moi», a expliqué Nathan Ouellet d’entrée de jeu.

En août 2017, Nathan Ouellet déménageait à Rimouski pour entamer des études en technique policière. Après un passage avec les Sphinx, il s’était mérité une invitation au camp de l’Océanic. Le père de Nathan se rappellera toujours de la conversation qu’il a eue avec son fils en l’installant dans sa chambre aux résidences du Cégep.

«Nathan, tu as deux choix. Tu manges des grilled-cheese ici ou bien tu t’en vas habiter en pension logée et nourrie, mais tu dois jouer pour l’Océanic. Ça l’a été notre running gag. Je lui ai demandé ce qu’il préférait. Il m’a bien répondu en me disant qu’il voulait jouer pour l’Océanic», s’est remémoré son père, David Ouellet.

Même s’il s’était taillé un poste, il a dû prouver soir après soir qu’il méritait sa place. Sa première saison a été difficile, alors qu’il était souvent retiré de l’alignement. Mais plus le temps avançait et plus qu’il devenait un meneur notamment grâce à sa détermination. Ses qualités lui ont d’ailleurs permis d’être nommé capitaine cette saison, qui l’eut cru.

À l’extérieur de l’aréna, il était un athlète engagé dans sa communauté en s’impliquant auprès de divers organismes tout en performant à l’école, se méritant plusieurs bourses.

«Je suis quelqu’un qui a toujours été proche des gens. J’ai beaucoup d’entregent. En arrivant à Rimouski, j’ai pu le voir que je pouvais m’impliquer avec beaucoup d’organismes avec l’Océanic. Pour moi, c’était vraiment facile», a ajouté Nathan Ouellet.

«C’est un garçon qui a toujours été très emphatique. C’est aussi un garçon sensible. C’est certain qu’il va faire un super policier. C’est une belle personne Nathan, il n’a pas volé ce qui lui est arrivé», a raconté avec fierté la mère de Nathan, Michèle Pelletier.