1,5 M$ pour un « glamping » à Miguasha
Publié le 28 mai 2021 à 16:49, modifié le 28 mai 2021 à 16:49
Par: CIMTCHAU
Un couple d’entrepreneurs investit 1,5 million de dollars dans la construction d’un glamping à Miguasha. Malgré l’abondance de campings dans la Baie-des-Chaleurs, les copropriétaires sont convaincus que leur concept nordique viendra répondre à un besoin.
Maxime et Louise sont tombés en amour avec ce terrain vacant lorsqu’ils visitaient la région l’année dernière. Ils ont été époustouflés par son potentiel, si bien qu’ils ont décidé d’y construire un spa nordique et un « glamping ».
« C’est la contraction entre « glamoure » et « camping ». Donc ce sont des cabines. On en a six dans la forêt et on en a deux sur le bord de l’eau. Dans le fond, c’est une espèce de mélange entre le camping et le chalet. On est en proximité avec la nature », explique le copropriétaire Maxime Leclerc.
Le nouveau site d’hébergement s’appellera donc « Èst éco-cabines ». Mais pourquoi un glamping, alors que de nombreux campings occupent déjà la région ?
« Le glamping, c’est vraiment une tendance montante en hébergement et il n’y en a pas beaucoup », remarque la copropriétaire Louise Landry.
« Je pense qu’on a une offre différente de ce qui a présentement sur le marché. On s’attend vraiment à avoir des visiteurs cette année », ajoute Maxime Leclerc.
Et pourquoi s’installer à Miguasha ?
« L’idée, c’est qu’il y a certaines régions en Gaspésie qui commencent à être très développées d’un point de vue touristique à un tel point qu’on parle de surtourisme. Donc le choix de prendre Miguasha c’était un peu pour éviter cet impact-là que le surtourisme peut avoir sur l’expérience des clients et pour avoir un lieu qui n’est pas trop développé d’un point de vue touristique, où on va aller chercher beaucoup de quiétude. »
– Louise Landry
Attention. Il n’y a pas que les touristes qui pourront bénéficier de ces nouvelles installations.
« Les gens de la place, les locaux, sont des clients qu’on considère comme vraiment importants dans notre projet. Donc, ce n’est pas seulement un projet touristique pour les gens à l’extérieur de la région. C’est aussi un projet pour les gens d’ici. »
– Louise Landry
La construction va bon train selon le couple de copropriétaires. En débutant les démarches pour la construction suffisamment tôt, ils ont réussi à éviter, en partie, le prix exorbitant du bois d’œuvre. Ils ont déjà embauché deux personnes pour les assister. Le site devrait héberger ses premiers clients d’ici la fin du mois de juillet.