Des sapeurs du Témiscouata ont eu chaud, hier soir, alors qu’ils ont combattu un feu, qui au départ, semblait inoffensif.

« On a eu un appel à 19h35 environ pour un feu d’herbe, mais quand je suis arrivé, c’était plus qu’un feu d’herbe. Le feu est pris au complet », explique d’emblée le directeur du service incendie de Dégelis, Claude Gravel.

Les flammes ont pris naissance à l’extérieur et elles se sont rapidement propagées aux matières entreposées dans la cour en raison des forts vents. Au total, près de 75 pompiers de plusieurs casernes voisines ont été appelés sur place.

« Le défi était qu’il ne fallait pas que le feu se propage en forêt et aux champs et je voulais sauver l’usine parce que ce n’était pas loin. Il y avait de la fumée partout. On a utilisé de la mousse pour enlever le plus possible de chaleur. Ça a aidé. », rajoute le pompier.

Beaucoup de travail

Ce n’est que vers 22h20 que le brasier a été considéré comme maîtrisé. Le travail acharné des pompiers a permis de sauver l’usine.

« Peu importe le nombre de casernes qu’on était, on a fait une équipe. Et ça travaille, et ça y va et ça va d’avant. Félicitations à tout le monde. Les gars vous avez bien travaillé. Vous êtes des champions. Je vous lève mon chapeau et je suis très fier de vous. À toute notre gang, on l’a. On ne perdra pas l’usine et tout le monde va travailler lundi matin », s’exclame Claude Gravel.

Des quantités importantes d’eau ont dû être transportées par les camions-citernes. Et le travail des sapeurs s’est poursuit une bonne partie de la nuit pour éteindre les derniers foyers dans le bran de scie. Une entreprise d’excavation a prêté main-forte avec une pelle mécanique. Une chargeuse a aussi été appelée en renfort.