COVID-19 : Un statut particulier réclamé aux Îles-de-la-Madeleine
Publié le 19 février 2021 à 17:49, modifié le 19 février 2021 à 17:49

Le député des Îles-de-la-Madeleine estime que Québec doit reconnaître les particularités de l’archipel à l’approche de la saison de pêche. L’impatience se fait de plus en plus sentir. Joël Arseneau ne comprend pas que le territoire soit encore en zone orange.
Rappelons qu’il n’y a actuellement aucun cas de COVID-19 sur l’archipel, aucune hospitalisation et aucune transmission communautaire. Ce sont pourtant ces critères qui servent à définir le palier de couleur, selon le gouvernement.
Le député demande à ce que Québec reconnaisse un statut particulier pour le territoire Madelinot. Lorsque le premier ministre Legault a annoncé des assouplissements cette semaine pour la relâche, Joël Arseneau s’attendait à ce que l’archipel puisse bénéficier de moins de restrictions alors que ça va plus que bien au niveau épidémiologique. Il dénonce une incohérence.
« C’est une courbe qui est plate depuis les touts débuts, mais la courbe des restrictions elle, elle augmente sans arrêt et elle a plafonnée. Il n’y a aucune valeur ajoutée à faire souffrir davantage nos jeunes, nos ainés, nos familles aux Îles puisque ça ne contribue pas à régler la situation ailleurs », croit le député péquiste.
Si l’élu de l’Assemblée nationale fait aujourd’hui cette sortie, c’est entre autres parce que la saison de la pêche approche, tout comme celle de la saison touristique. l. La saison de pêche nécessite beaucoup de préparatifs, notamment pour la mise à l’eau des casiers. Les restrictions risques de compliquer grandement la tâche.
« C’est du travail qui se fait en atelier, avec la contribution des familles. C’est de la planification des évènements et des festivités, il faut les organiser », dit Joël Arseneau.
Le gouvernement n’a pas communiqué une intention de changer la situation aux Îles-de-la-Madeleine pour l’instant. Ça demeure le statut quo.