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Une adaptation difficile pour les écoles du Nord-Est

Publié le 18 février 2021 à 15:55, modifié le 18 février 2021 à 16:27

Par: CIMTCHAU

Au Nouveau-Brunswick, malgré les difficultés scolaires, les enseignants demeurent optimistes face à l’apprentissage de leurs élèves. Certains d’entre eux ont dû modifier leur méthode d’enseignement

Les enseignants ont dû travailler d’arrache-pied pour reprendre le temps perdu au printemps dernier. Cependant, la situation s’est grandement améliorée.

« C’était probablement plus difficile en début d’année, surtout qu’on était en mode rattrapage dans nos écoles du fait qu’on avait été fermé plusieurs mois l’an passé. Cependant, je dirais depuis un certain temps, les choses semblent se stabiliser » reconnait Marc Pelletier, directeur-général du District Scolaire Francophone Nord-Est

« L’enseignement a peut-être pris un peu plus de temps, mais c’est devenu de plus en plus à jour » admet l’enseignant de 8e année, Berthe Albert.

De nouvelles méthodes d’enseignement ont été employées avec le temps.

« Cela à causé des défis pas seulement pour les élèves, mais ça a été un défi d’ajustement pour les enseignants qui ont dû faire preuve de créativité, de trouver des façons ingénieuses et de livrer la marchandise » mentionne Marc Pelletier.

Les professeurs reconnaissent les défis qu’ont à surmonter les élèves.

« Ce n’est pas évident selon le niveau d’âge, mais je vais dire, le logiciel Teams, ça été fabuleux cette année de l’avoir » raconte Berthe Albert.

Cette enseignante du primaire mise avant tout sur la santé mentale de ses élèves.

«On a mis l’emphase sur le bien-être des jeunes puis je pense qu’on a pas raté notre coup. C’était vraiment important que c’était leur bien-être qui passait en premier avant l’enseignement.»

Malgré des résultats positifs, l’apprentissage est plus difficile pour certains.

« On reconnait par contre que des enfants pour qui c’est plus difficile. On a administré un sondage en octobre dernier, qui nous démontrait que près de 40% des jeunes ont une certaine difficulté à s’adapter à ce style d’enseignement » raconte le directeur-général du DSFNE.

« De ne pas voir leur amis, si tu es dans une classe, tu demeures dans cette classe. Donc, tu n’as aucun contact avec les autres. Je pense que c’était leur plus gros défi à eux. » déplore l’enseignante de 8e année.

Les élèves en général s’adaptent bien à cette nouvelle réalité, mais un retour à la normale est souhaité dans un avenir rapproché.