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Des travailleurs étrangers en renfort dans le Haut-Madawaska

Publié le 18 février 2021 à 16:45, modifié le 18 février 2021 à 16:45

Par: CIMTCHAU

Treize familles originaires du Togo viendront s’établir dans le Haut-Madawaska en raison d’emplois disponibles à l’abattoir de Nadeau Ferme Avicole à Saint-François. Elles quitteront leur pays d’origine pour vivre l’expérience néo-brunswickoise.

L’arrivée de ces travailleurs étrangers fait partie d’une stratégie de recrutement mise en place chez Nadeau Ferme Avicole depuis environ un an.

Plus de 2000 familles togolaises ont démontré leur intérêt avant le début du processus de sélection.

«On leur a présenté le vidéo de la région; je suis parti avec la description des postes; ils ont ben vu; et c’est au terme de cette sensibilisation, que je leur ai demandé êtes-vous toujours intéressés?», a dit Cyriaque Kiti, directeur-adjoint aux ressources humaines et recrutement chez Nadeau Ferme Avicole.

Ces nouveaux arrivants s’engagent à s’établir dans la région pour au moins un an. Ils laisseront tout derrière eux.

«Moi personnellement, j’aime l’aventure, découvrir d’autres modes de vie, aller faire d’autres activités pour mon épanouissement personnel; ma femme et moi nous avons la même vision; nous en avons discuté avec nos enfants qui ont aussi approuvé», a indiqué Yawo Mensah rejoint chez lui au Togo.

Les différentes démarches menant à leur autorisation de venir s’installer au Canada ont duré environ huit mois.

«Je me suis préparé mentalement, psychologiquement parce qu’il faut faire face à une autre réalité; c’est différent mais pas impossible», a ajouté M. Mensah.

Le recrutement à l’étranger se poursuivra puisque Nadeau Ferme Avicole dit avoir encore une vingtaine de postes à pourvoir.

«On commence à réfléchir à se diversifier avec l’Amérique du Sud, l’Asie, une partie de l’Afrique; donc dans les prochaines vagues, il va y avoir une diversification», a poursuivi Cyriaque Kiti.

La question du logement a constitué un défi important. Le maire a récemment lancé un appel à tous afin d’identifier des appartements et recueillir des biens pour les meubler. La réponse des citoyens a été positive.

«Il reste un défi de taille, soit le transport de ces gens-là; s’ils travaillent à Saint-François et habitent à Baker-Brook. Il faut qu’ils soient en mesure de se déplacer», a mentionné le maire Jean-Pierre Ouellet.

Pour la Communauté rurale de Haut-Madawaska, la venue de cette cinquantaine de nouveaux arrivants permettra d’accroître sa population et d’intégrer des enfants dans ses écoles.