Au Québec, 70% des parents sondés estiment que leurs enfants sont motivés par l’école. Une bonne nouvelle pour la réussite de ceux-ci. Deux étudiants de secondaire 4 de l’école secondaire Antoine-Bernard témoignent:

«Pour moi, la persévérance, c’est de continuer et d’essayer encore plus fort… et de pas lâcher.», affirme Clara Guité.

«Dans ma famille, c’est une grosse valeur la persévérance. Ça été un gros poids dans ma balance personnelle pendant plein d’années… dans le sport, dans mes études…», rajoute Édouard Marsh.

Chaque année, les journées de la persévérance scolaire viennent souligner les efforts des élèves, peu importe leur niveau académique, et les encouragent à poursuivre. Cette année, par contre, a été différente. Pour David Fath, animateur à la vie spirituelle et en engagement communautaire, la résilience des élèves est belle à voir:

«C’est sûr qu’il y a beaucoup d’incertitudes. Alors, on est pas dans une année de routine. Alors, il faut se questionner et là, il y a beaucoup d’obstacles, des nouveaux obstacles. Qu’est-ce qu’on a envie de faire, comment on veut le faire?.»

À l’école Antoine-Bernard, tout est fait pour motiver les élèves.

«On a des activités qui sont quand même agréables. Et c’est aussi le moment de prendre un temps pour eux… pour réfléchir avec eux. Leur donner une tape dans le dos.», rajoute monsieur Fath.

Bien que ces quelques jours du mois de février viennent encourager les étudiants, plein de gestes sont posés peu importe la période. Manon Guité, coordonnatrice de complice persévérance scolaire GÎM, plusieurs activités pour encourager la persévérance demeurent inconnues du public:

«Tout au long de l’année, on soutient des maisons des jeunes par exemple. On soutient des activité de loisirs, des activités de cuisine, de lecture, d’éveil à la lecture.»

Cette année, la sélection du porte-parole pour les journées de la persévérance en est une de poids : Laurent Duvernay-Tardif. Une conférence de presse a même été organisé avec le joueur de football-médecin.

Et, bonne nouvelle, l’une des 10 questions qui sera posée à Laurent Duvernay-Tardif vient de l’école des Deux-Rivières à Matapédia… et c’est un jeune étudiant de secondaire 3, François Moreau, qui a l’honneur de la poser.

Le centre de service scolaire René-Lévesque souligne que le travail des étudiants est remarquable dans une année qui l’a été un peu moins.

«Des résultats qui sont quand même assez similaires à ceux de l’année dernière, au niveau des taux de réussite. Donc, on veut souligner ce beau travail là qui a été fait de la part de nos élèves.», sourit Louis Bujold, directeur général du CSSRL.

L’avenir se bâtit avec le présent et tous les experts le disent, encourager les jeunes à persévérer et faire preuve de résilience mène à un avenir meilleur.

«Chaque geste compte. Il n’y a pas de petits gestes. Chacun peut motiver les jeunes. On a qu’à se rappeler de notre expérience à nous. On a tous quelqu’un qui a fait une différence dans notre parcours.», conclue Manon Guité.