COVID-19 : Un flou pour les motoneigistes venant des zones rouges
Publié le 17 février 2021 à 17:09, modifié le 18 février 2021 à 11:48
Par: CIMTCHAU
Les motoneigistes venant de zones rouges risquent d’être nombreux sur les sentiers du Bas-Saint-Laurent dans les prochaines semaines. Une situation complexe à gérer pour les relais de motoneige.
Les motoneigistes provenant de zones rouges sont les bienvenus dans les relais de motoneige du Kamouraska. Ils doivent toutefois se plier à des consignes très strictes, afin d’éviter toute propagation du virus. Des règles qui amènent certains questionnements.
«Si on accepte quelqu’un pour manger tout en respectant la distanciation et en faisant attention. Est-ce qu’on est légal ou pas», mentionne le vice-président du Club des Belles Pistes du Rocher Blanc, Yvan Dionne.
Rappelons que les règles émises par la Santé publique stipulent que les motoneigistes provenant d’une zone rouge peuvent utiliser les installations d’un relais afin de se réchauffer et d’aller à la salle de bain seulement. D’ailleurs, il leur est interdit de consommer un repas à l’intérieur. Par contre, bien des propriétaires de relais leur offrent quand même de la nourriture, surtout si le relais est vide en pleine semaine, comme l’explique Yvan Dionne.
«Disons comme le milieu d’après-midi ou le milieu d’avant-midi où le chalet est presque vide. À ce moment-là, il peut arriver qui en a qui viennent se réchauffer, mais en même temps ils mangent un peu à l’intérieur du chalet», affirme-t-il.
Des consignes bien reçues
En plus des consignes sanitaires déjà mises en place, le Club Hiboux, situé à Saint-Onésime-d’Ixworth, a également placé une limite de 30 minutes à l’intérieur pour tous ses utilisateurs, afin de limiter l’achalandage.
«S’il s’éternise un peu trop, le monde rentre et ils sont pris pour manger leur lunch, leur soupe ou leur hot-dog sur le ski-doo. Tandis que quand c’est bien respecté, le roulement se fait assez bien», mentionne l’un des administrateurs du Club, Réjean Pelletier.
Ces consignes semblent comprises et respectées par les motoneigistes qui proviennent de zones rouges.
« Je peux comprendre les gens sont en zone orange. Qu’eux ne sont peut-être pas satisfaits à 100 % qu’on vienne dans leurs zones. Donc, je suis prête à respecter les règles qui donnent par rapport que moi je suis en zone rouge l’autre est en zone orange. Elle a droit de manger, moi non. C’est correct», explique Julie Larosée, une motoneigiste de la Montérégie.
« Tous les relais où l’on passe, c’est strict. Si tu ne respectes par les règles, reste chez vous. Ça ne donne absolument rien, tu vas te faire sortir», affirme pour sa part le motoneigiste de la Mauricie-et-Centre-du-Québec, Mario Quirion.
Au final, ces motoneigistes souhaitent seulement profiter de leur sport hivernal favori en toute sécurité, afin de s’occuper l’esprit en ces temps difficiles.