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NB : Le sous-financement dénoncé par les intervenants aux victimes de violences conjugales

Publié le 16 février 2021 à 17:21, modifié le 16 février 2021 à 17:27

Par: CIMTCHAU

Une centaine de cartes de Saint-Valentin ont été envoyées au gouvernement du Nouveau-Brunswick le weekend dernier. Cette initiative vise à sensibiliser les élus provinciaux au sous-financement des centres d’aides aux victimes de violences conjugales.

Le message est clair de la part des travailleurs. Le financement de la province n’est pas suffisant pour opérer adéquatement leur établissement. C’est le cas pour l’Accueil Saint-Famille de Tracadie.

« Notre financement est désuet depuis plusieurs années. Cela nous inquiète depuis longtemps. Ceci dit, on a eu une augmentation dans les derniers 12 à 15 ans de nos budgets d’exploitations » déclare Nadia Losier, directrice de l’Accueil Sainte-Famille de Tracadie.

D’ailleurs, le service d’aide enregistre un déficit depuis plusieurs années.

« Notre financement par année, on enregistre un déficit allant jusqu’à soixante mille dollars par année. C’est vraiment des déficits qu’on doit aller chercher dans la communauté » mentionne madame Losier.

La semaine dernière, plus de 20 établissements ont signalé leur mécontentement par l’entremise de cartes de Saint-Valentin.

« Premièrement, c’était pour un énoncé. Deuxièmement, c’est de vouloir attirer leur attention et peut-être créer une occasion pour leur parler » souligne la coordonnatrice du réseau services aux victimes de violences conjugales au Nouveau-Brunswick.

De plus, le réseau peut compter sur l’appui de ces homologues anglophones.

« Ça fait quelques mois qu’on a commencé à travailler plus de près ensemble pour pouvoir faire plus d’actions collectives de cette façon, parce qu’on travaille avec la même problématique. » mentionne Catherine Roy-Comeau

Pendant ce temps, les intervenants demeurent sous-payés malgré leur exigence de travail.

« Il y a eu une étude qui a été faite avec l’équité salariale il y a quelque temps, que la juste valeur du travail devait être au moins 25,13$/l’heure. Ils ont à peine 15$/l’heure » souligne à nouveau Nadia Losier.

Nadia Losier avait un message aux ministres concernés.

« Les intervenants méritent d’être payés à leur juste valeur. Les gens qui travaillent dans le domaine comme les nôtres c’est difficile, ce n’est pas facile. On essaie d’aider les gens les plus vulnérables dans la société. Je pense qu’on mérite d’être au moins payé à notre juste valeur. »

Les instigateurs du projet espèrent que cette action va permettre des discussions avec le gouvernement provincial et qu’un financement leur sera attribué sous peu.