Avec le retour de la région en zone orange et la réouverture des restaurants, c’est un « retour à la normale » qui fait du bien au moral. Le week-end a été particulièrement très occupé. Les salles à manger de plusieurs restaurants affichaient complet. Déjà à quelques jours de la Saint-Valentin, il n’était plus possible de réserver.  Le nombre de livraisons et de commandes au comptoir a aussi dépassé les attentes. Au grand bonheur des restaurateurs.

«C’est ça quand même très bien passé. On a eu un super achalandage. Et ce qui nous a surpris, c’est que justement l’achalandage a resté très bon au comptoir et en livraison, même plus fort que la semaine passée», mentionne le propriétaire de la rôtisserie St-Hubert de Rivière-du-Loup, Charles Pomerleau.

Il renchérit même en disant que son restaurant a présenté d’excellents chiffres en salle à manger, se glissant même parmi les franchises les plus productives du week-end. Même constat de la part du propriétaire du Pub O’Farfadet, Yves Gagnon.

«Ça super bien été. On a eu un bel achalandage, le monde était heureux de sortir. On a du monde. Tout s’est bien déroulé dans l’ordre. C’est le fun, le monde est vraiment respectueux», mentionne l’homme.

Une forte demande

Qui dit Saint-Valentin, dit bien sûr bouquet de fleurs. D’ailleurs, les fleuristes étaient également débordés. Ils ont même débuté leur préparation plus tôt cette année.

«À partir de lundi, on a commencé à faire notre confection, bien premièrement travailler les fleurs. Puis après commencer à faire la préparation de bouquets tôt puis les gens commandent tôt cette année», explique la fleuriste de Moisan Fleuriste, Hélène Caron.

La propriétaire de Fleuriste Le Sentier Fleuri, Marie-Pier-Gendron abonde dans le sens.

«Ça s’est vraiment échelonné vendredi, samedi, dimanche. Heureusement, les gens ont été plus d’avance cette année qu’à l’habitude. C’est ce qu’on a demandé aux gens aussi pour se préparer», affirme-t-elle.

Reste à voir si cet engouement dans les commerces continuera au courant des prochaines semaines.