Zone d’innovation : Premier Tech au coeur du projet à Rivière-du-Loup
Publié le 11 février 2021 à 17:41, modifié le 11 février 2021 à 17:45
Par: CIMTCHAU
Premier Tech sera au cœur de la zone d’innovation qui pourrait voir le jour à Rivière-du-Loup. Un projet qui permettrait à la compagnie de faciliter son expansion.
Le futur parc est envisagé comme un facilitateur d’affaires par Premier Tech. Il serait comme une sorte de pépinière de partenaires pour l’entreprise. Qu’il s’agisse de fournisseurs, de jeunes chercheurs qui veulent lancer leur compagnie ou d’universitaires.
«On leur dit maintenant si vous voulez encore plus travailler avec nous et bien vous allez venir vous installer à Rivière-du-Loup et il y a une zone dédiée à ça», explique le président de l’entreprise, Jean Bélanger.
Attirer de nouvelles entreprises, c’est aussi se donner une chance de faire venir de la main d’œuvre pour subvenir à ses propres besoins.
«Plus il y aura d’entreprises qui réalisent des travaux dans différents secteurs ici, plus on va attirer du talent. Ces talents-là, ça va permettre d’avoir des conjoints, des conjointes qui travailleront et viendront travailler chez Premier Tech», ajoute le président.
La compagnie ne mettra pas d’argent sur la table mais offrira des terrains au coût de 1 dollar et apportera son expertise.
«Permettre non seulement à la zone de s’appuyer sur nous comme accélérateur innovant mais venir aussi s’appuyer sur nos installations, certains de nos laboratoires, certaines de nos halles de recherche et de développement», continue Jean Bélanger.
L’enjeu est peut être aussi de développer des collaborations permettant d’aboutir à de nouveaux produits, comme des emballages en aluminium.
« Il y a Rio Tinto qui est sorti dans les nouvelles cette semaine, il y en a quelques autres des entreprises au Québec et à l’international qui sont intéressés à se joindre», confirme le dirigeant.
Cette zone pourrait venir soutenir la création de 500 emplois sur laquelle s’est engagée Premier Tech en novembre dernier en contrepartie d’un prêt de 45 millions de dollars du gouvernement.