Retour dans les salles de classe dans le DSFNO
Publié le 10 février 2021 à 16:05, modifié le 10 février 2021 à 16:05
Par: CIMTCHAU
Après deux semaines de confinement, les élèves du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick sont de retour en classe depuis hier. Cette deuxième période d’enseignement à la maison, après celle du printemps dernier, a été vécue bien différemment.
Cette fois-ci, le système était mieux préparé pour faire face à la situation.
«Souvent les parents faisaient la comparaison entre cette fois-ci et la période de confinement qu’on a vécu le printemps dernier; et plusieurs nous ont dit que c’était le jour et la nuit au niveau de la préparation et de l’expérience vécue», a dit le directeur général du DSFNO, Luc Caron.
Bien qu’ils acceptent de faire les apprentissages à la maison, les élèves préfèrent l’enseignement en salle de classe.
«C’est sûr qu’à la maison, c’est plus relaxe, tu es chez vous, c’est plus confortable. Mais je trouve qu’on apprend mieux en salle de classe», a mentionné Amy Desroches, élève de 11e année à la polyvalente la Cité des Jeunes (CDJ) à Edmundston.
«J’aime beaucoup plus quand j’ai une journée à l’école et une autre à la maison; je trouve cela plus motivant quelqu’un qui enseigne en avant de nous», a souligné Aurélie Lacombe, finissante de 12e année également à la CDJ.
«Pour moi les deux sont égales; mais à l’école c’est plus mon penchant car je peux voir mes amis, je peux parler», a commenté Kelly Ringuette, aussi finissante de 12e année à la CDJ.
«Moi j’aime pas mal mieux venir à l’école; on dirait que je suis plus là tandis qu’en ligne, c’est comme plus dur avec les enseignants», a indiqué Kamille Aucoin, élève de 10e année à cette même polyvalente.
Elles ont constaté que les enseignants ont pu mieux se préparer à l’école à distance.
«Je trouve que les enseignants se débrouillent bien; c’est vraiment dur de faire cela en ligne mais tout le monde coopère et essaie de comprendre; ça va bien», a poursuivi Kamille Aucoin.
«C’était moins pire que je pensais honnêtement; c’est sûr que c’est beaucoup de gestion de temps parce qu’on apprend plus par nous autres-mêmes», a précisé Aurélie Lacombe.
Bien qu’il ne souhaite pas faire face à nouveau à cette situation, le District scolaire se dit prêt si un autre confinement est décrété.
«On va tenter d’apprendre de nos expériences vécues dans les deux dernières semaines», a laissé entendre le directeur général du DSFNO.