Sport en temps de pandémie : Pierre Lavoie inquiet pour les 12-17 ans
Publié le 9 février 2021 à 18:11, modifié le 9 février 2021 à 18:16
Par: CIMTCHAU
Le très connu Pierre Lavoie s’est entretenu avec nous concernant les restrictions dans le monde du sport. Avec la décision du gouvernement Legault de garder sur pause le sport civil, et ce même en zone orange, qui de mieux placer que Pierre Lavoie pour donner son opinion sur le sujet. Le principal intéressé avoue qu’il y a une incohérence entre le sport-études et le sport civil.
Résidant au Saguenay-Lac-Saint-Jean, Pierre Lavoie s’est dit surpris de constater que sa région, tout comme le Bas-Saint-Laurent, ne dispose pas des mêmes privilèges pour le sport en zone orange qu’avant les Fêtes.
«Je suis déçu. Je suis content de voir qu’on peut à nouveau jouer au hockey sur les patinoires, mais il faudrait encore que les choses s’accélèrent pour le groupe de 12-17 ans puissent se retrouver dans un environnement plus idéal pour bouger», a souligné le Fondateur du Grand Défi Pierre Lavoie.
Emblème de la santé au Québec, il s’inquiète des dommages collatéraux de la pandémie chez les adolescents. Une période importante pour leur imprégner de saines habitudes de vie.
«C’est vers 12-17 ans que les jeunes sont fragiles. En ce moment, l’environnement n’est pas l’idéal pour eux. Ceux qui sont déjà motivés à bouger sont découragés. Je me dis qu’il va y avoir des conséquences», a-t-il ajouté en mentionnant que des programmes devront être mis sur pied après la pandémie pour promouvoir les saines habitudes de vie. Il rappelle qu’un enfant doit bouger idéalement au moins une heure par jour.
Pierre Lavoie a pu s’entretenir dernièrement avec François Legault pour parler de ses inquiétudes et y aller de recommandations.
«Il faut se dépêcher de ramener les sports parascolaires et d’équipe avec des consignes en place. Tout le monde réfléchit et au Québec on est raisonnable. On voit qu’il n’y a pas beaucoup d’éclosions dans les écoles», a commenté Pierre Lavoie sur la possibilité de redonner le feu vert au sport étudiant.
Il aimerait voir le gouvernement tester ses mesures dans les régions moins touchées. Il voudrait voir la Gaspésie obtenir tous les privilèges de la zone orange comme à l’automne. Si la situation épidémiologique est inchangée, toutes les autres régions en orange pourraient suivre. Pour avoir un retour rapide du sport chez les jeunes, il prône les barrages pour protéger les régions épargnées.
«S’il faut empêcher de faire rentrer les gens chez nous à la relâche pour ne pas nous contaminer pour éviter de perdre notre liberté de pouvoir faire bouger nos jeunes. On va le faire et je pense que tout le monde serait d’accord. Parce que le groupe 12-17 ans est notre priorité et c’est une urgence», conclut-il.