Dans le contexte épidémiologique mondial, la nouvelle ne surprend pas dans la région. Pour l’instant, Escale Gaspésie se met en veille, mais reste connecté avec le milieu.

« L’évolution de COVID-19 fait en sorte que la question du tourisme à l’international c’est évident et c’est tout à fait normal que ce n’est pas la priorité du jour », indique le directeur exécutif de Destination Gaspé, Stéphane Sainte-Croix.

À l’Association des Croisières du Saint-Laurent, le couperet pour la saison automnale 2021 arrive un peu tôt et ne laisse place à aucun espoir.

« On aurait dû dire, il n’y aura pas de tourisme international au Québec en 2021, mais là, c’est comme si les croisières étaient à interdire tôt dans le processus et ça, ça nous a un peu dérangés », soutient le directeur de Croisière Saint-Laurent, René Trépanier.

Bien que la CTMA ait pris la décision dès l’automne dernier d’annuler sa saison 2021, l’industrie s’était imaginé pouvoir offrir des croisières sur le Saint-Laurent aux touristes du Québec pour les prochains mois.

« Considérant ce qui s’est déroulé dans la dernière saison touristique très peu de cas le bon déroulement du contrôle de la pandémie », souligne M. Sainte-Croix.

« Pour nous permettre de tester les protocoles qui devront être mis dans toutes les escales », ajoute M. Trépanier.

Le secteur n’a donc pas le choix de se plier, il se tourne maintenant vers 2022.

« L’idée c’est de maintenir les actifs, les consolider.  Au niveau des prestations de services, des équipes de travail, le positionnement marketing puis espérer qu’à la relance, le marché va répondre favorablement », mentionne le directeur de Destination Gaspé.

« J’aimais ont va oublier la Gaspésie, qui peut oublier la Gaspésie », indique M. Trépanier. Ce dernier admet que Gaspé est l’escale au Québec ayant été la plus affectée au cours des dernières années. Avec les mesures pour protéger la baleine noire et maintenant avec la pandémie. Il croit toutefois à l’avenir prometteur de la destination. « En 2022 les booking sont là, il va y avoir une reprise et une reprise différente », conclut M. Trépanier.

Car l’industrie souhaite devenir plus verte et tournée davantage vers l’économie locale.