L’Union des producteurs agricoles (UPA) et la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) ont d’ailleurs adressé la situation hier matin lors d’un point de presse.

Mario St-Pierre, un résident de Saint-Aubert, constate que de plus en plus de motoneigistes quittent les sentiers et font du dommage sur ses deux terres. « Ils partent avec ça (les motoneiges), ils ne pensent pas aux conséquences. Ils ne pensent à rien », lance-t-il.

Sa famille et lui ont partagé des photos sur les réseaux sociaux qui ne font aucun doute. Les ventes de motoneiges de type hors-piste sont en hausse selon M. St-Pierre qui souhaite sensibiliser les citoyens. Pour lui, les risques sont beaucoup plus importants en circulant hors des sentiers autant pour les motoneigistes, qui ne connaissent pas le terrain, que pour les récoltes des agriculteurs.

« Faut se souvenir de tout ce qui s’est passé pendant l’année. On a subi des sécheresses depuis quatre ans, c’est difficile. C’est tout ça. Un moment donné on en a assez. » – Mario St-Pierre, agriculteur de Saint-Aubert

Alors qu’il n’a ni les effectifs pour surveiller ses deux immenses terres, ni le temps pour installer des clôtures, il préfère se fier à la bonne foi des motoneigistes pour régler son problème.

« Il faut les sensibiliser qu’ils sont chez nous, c’est tout. Ils sont chez nous, bien qu’ils nous respectent », conclut-il.