La lettre a été signée par les associations de hockey des cinq régions qui retourneront en zone orange lundi, dont la Gaspésie. Leur but est de démontrer l’incohérence qui persiste entre un jeune hockeyeur au niveau civil versus un autre en sport-études qui peut lui pratiquer son sport à l’école. Une situation encore plus incohérente en Gaspésie où il n’y a pas de sport-études signifiant que tous les jeunes hockeyeurs ne sont pas en mesure de fouler la glace. Rappelons que les derniers assouplissements de Québec n’incluent pas la reprise des activités pour les associations de sport civil, contrairement à ce qui était permis en zone orange à l’automne.

À titre d’exemple, Hockey Gaspésie-Les Îles mentionne que la Santé publique autorisait pourtant la poursuite des activités au hockey civil dans la MRC Côte-de-Gaspé l’automne dernier, alors qu’il y avait par moment près de vingt nouveaux cas par jour dans la MRC. En date de jeudi, on ne comptait que trois cas actifs en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

«On n’a perçu les dernières annonces comme une douche d’eau froide. C’est difficile de comprendre la situation. On essaie de se fier aux seules statistiques qu’on a, qui sont par rapport au cas actif par région. Malheureusement, ça ne semble pas être un indicateur pour la reprise du sport», a raconté le directeur technique de Hockey Gaspésie-Les Îles, Gabriel Vallée.

Gabriel Vallée espère que les instances gouvernementales donneront rapidement le feu vert au retour du hockey civil.

«Le temps presse veut veut pas si on veut que les jeunes puissent sauter sur la glace et si on veut prolonger leur saison le plus possible. Il faut aussi convaincre les municipalités qui sont sur la corde raide à savoir si elles gardent la glace ou si elles vont la laisser aller. Le temps commence à presser», ajoute-t-il.

Vous pouvez lire la lettre en question ci-dessous.