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Saint-Hilaire: le déraillement d’un convoi du CN serait d’origine mécanique

Publié le 28 janvier 2021 à 17:15, modifié le 28 janvier 2021 à 17:36

Par: CIMTCHAU

La circulation sur la voie ferrée du CN a repris graduellement ce matin dans le Haut-Madawaska, 36 heures après le déraillement d’une vingtaine de wagons. Le CN n’a pas contredit l’information obtenue par CIMT, voulant que le déraillement ait été causé par un problème mécanique.

Ce septième déraillement en sept ans au Nord-Ouest relance la question de la  sécurité ferroviaire dans la région. Pour la députée de Madawaska-les-Lacs-Edmundston, Francine Landry, les citoyens sont en droit d’exiger du Canadien National un plan d’action sur la surveillance et maintenance de ce tronçon.

«Ce serait vraiment pour rassurer la population et faire part des plans, faire part des méthodes d’entretien, de vérification de l’état du système ferroviaire», a-t-elle indiqué.

Selon le CN, ce sont quatre trains en moyenne par jour qui circulent sur ce tronçon de la voie ferrée dans le Haut-Madawaska, selon la demande, pour plus de 1200 par année.

Un porte-parole a laissé entendre qu’une inspection visuelle se déroule à toutes les deux semaines ainsi que des inspections géométrique et détection des défauts. Les plus récentes n’ont révélé aucune anomalie à l’intérieur d’un périmètre d’un mille (1,6 km) avant ou après le lieu du déraillement, a-t-il précisé.

Les gens qui vivent près de la voie ferrée semblent habitués à la présence quotidienne des trains.

«Nous autres, on vit plus dans le moment présent, on se dit s’il y a des choses qui arrivent, ça va arriver. Ce n’était pas quelque chose d’anormal parce qu’on s’entend lorsque le train passe et qu’il est vide, il y a beaucoup plus de pression; c’est quelque chose qu’on était habitué», a dit Céline Morris.

À leur arrivée sur place mardi soir, les pompiers de Baker-Brook ont rapidement cerné le contenu des wagons.

«On a une application par rapport avec le CN qu’on peut identifier les trains et ça nous dit les produits qu’il y a dedans.», a souligné le chef-pompier, Marcel Daigle.

Sur les lieux, il a été déterminé qu’il n’y avait pas de risques environnementaux. Le service incendie s’est chargé de transmettre l’information aux citoyens du secteur.

«On était plus inquiets parce que le parc à chevaux est le long de la voie ferrée. On se demandait ce qui se passait et si on allait avoir des conséquences avec cela; mais non, tout est beau», a indiqué Mme Morris.

L’opération de nettoyage prendra encore quelques jours. Les équipes d’urgence du CN devront récupérer du propane de certains des wagons endommagés.

«Ils vont procéder à vider les wagons et notre assistance va être là toute la journée et  pour les prochains jours. On invite la population à ne pas s’inquiéter, on a fait le tour des résidences.», a ajouté le chef-pompier Daigle.