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Québec-Nouveau-Brunswick : les passages à la frontière compliqués à gérer

Publié le 27 janvier 2021 à 17:26, modifié le 27 janvier 2021 à 17:45

Par: CIMTCHAU

Avec l’augmentation des cas de COVID, le Nouveau-Brunswick a resserré ses règles. Les travailleurs notamment doivent se soumettre à de nouvelles mesures.  Pendant ce temps, les Néo-Brunswickois peuvent venir au Québec sans trop de contraintes. 

 

Yannick Bourgoin réside à Edmundston et vient travailler tous les jours chez Decacer à Dégelis. Avec le confinement il doit faire chaque semaine un test de dépistage, imposé par le Nouveau-Brunswick.«Si je n’ai pas mes résultats d’ici à lundi prochain, si mettons je repasse et que je n’ai pas de résultats, ils peuvent aussi bien me mettre en quarantaine. (…) Ça nous met de l’anxiété, on ne sait pas la minute où on va se faire mettre en quarantaine. Tu sais c’est tout le temps des menaces comme ça, et il y a quelque chose qu’il faut qu’il se passe. Ça ne peut pas rester comme ça»,  affirme l’homme qui vit assez difficilement, la situation. Il envisage même de déménager à Dégelis pour éviter toutes ces contraintes.

Decacer a 4 autres employés qui viennent de l’autre côté de la frontière. L’entreprise s’inquiète de savoir si ce resserrement des règles va impacter ses activités. «S’ils sont obligés de prendre des tests dans le courant de la journée, c’est sûr que certains de mes employés vont devoir peut-être retourner au Nouveau-Brunswick. Oui  peut-être des impacts au niveau de ma production», explique la directrice de l’usine Cindy Caron.

Autre incongruité. Les citoyens du Nord-Ouest, censés être confinés à la maison, viennent profiter des stations de ski du Québec puisque celles du Nouveau-Brunswick sont fermées. Ils n’ont aucune autre contrainte qu’un isolement au retour dans leur province. La MRC du Témiscouata revient à la charge pour la mise en place d’un barrage à Dégelis. «Pourquoi nous au Québec en ce moment on n’exige rien ? Il n’y a pas de contrainte. Les gens partent du Nouveau-Brunswick, rentrer au Québec, ils viennent au Témiscouata, ils sont peut-être porteur du virus.. (…) Alors que nous de l’autre côté on est complètement bloqué», s’agace la préfet Guylaine Sirois.

La MRC a voté une résolution cette semaine, qui sera envoyée à Québec et Ottawa.