Si la tendance se maintient, Québec devrait annoncer sous peu un assouplissement des mesures dans les endroits où ça va bien. Un message bien reçu par plusieurs.

« Effectivement, soupir de soulagement. On y croyait. On y espérait puis maintenant on voit que c’est la tangente qui est en train de se prendre » , se réjouit la propriétaire du Sports Experts d’Amqui, Christina Lee.

« À chaque fois ça nous rend heureux. On ne sait jamais pour combien de temps, mais ça nous rend toujours heureux. C’est sûr que si le couvre-feu reste en vigueur, ça rend moins pertinent notre ouverture » , avance le copropriétaire du Naufrageur, Philippe Gauthier.

« On est heureux, parce que les gens ont été très respectueux. Depuis le 24 décembre, tout est fermé. Oui il y a la cueillette à la porte. Oui, il y a la livraison à domicile, mais ce n’est pas la même économie » , raconte le directeur général de la Chambre de commerce de la Baie-des-Chaleurs, Maurice Quesnel.

La Table des préfets de la Gaspésie se réjouit aussi, mais aimerait connaître les lignes directrices des autorités.

« C’est d’avoir accès à ce plan de déconfinement en amont pour qu’on puisse en prendre connaissance pour qu’on puisse se préparer(…) Et si au sein de ce plan, on voit qu’il y a des aberrations qui ne collent pas avec la réalité gaspésienne, on aura la chance de discuter avec la santé publique » , indique sa présidente, Nadia Minassian.

Caroline Day , une coiffeuse de Carleton-sur-Mer espère qu’elle fera partie du plan de déconfinement.« J’espère bien que le gouvernement va nous débloquer parce que je trouve qu’il y a un manque a gagner . Je trouve qu’il n’y a pas de cas et les Gaspésiens ont vraiment bien fait ça.»

Même si les jours plus gris veulent faire place au soleil, la santé publique émet un bémol.

« Ça se pourrait qu’on ait une proposition de maintenir le couvre-feu même dans les différents paliers de couleurs(…) C’est une mesure qui s’est révélée très efficace pour les rassemblements publiques et privés qui étaient difficiles à contrôler » , indique le docteur Yv Bonnier-Viger.

Pour protéger l’Est-du-Québec, le Parti Québécois est en faveur du retour des barrages routiers.

« Il faudrait absolument avoir un contrôle de la circulation pour pas qu’on arrive avec une marée de touristes de d’autres régions ou la contamination est plus élevée et que là on se retrouve à la case départ et de devoir encore reculer » , mentionne la députée péquiste de Gaspé, Méganne Perry-Mélançon.

Même si ces assouplissements plaisent à plusieurs, il ne faut pas baisser la garde alors que la situation peut rapidement changer à tout moment.