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Pêche à l’éperlan : début de saison difficile pour les pêcheurs et les commerces

Publié le 12 janvier 2021 à 16:33, modifié le 12 janvier 2021 à 16:34

Par: CIMTCHAU

À ce moment-ci de l’année, la pêche à l’éperlan bat normalement son plein au Nouveau-Brunswick. Avec le temps doux, la glace n’est pas encore assez épaisse pour accueillir les pêcheurs en toute sécurité, ce qui affecte notamment des commerces.

La saison de la pêche à l’éperlan n’est toujours pas commencée sur l’île de Pokesudie. Cette année, la température vient jouer les trouble-fêtes.

« La glace n’est pas assez épaisse, il y a des places que normalement ils mettaient les filets que c’est juste à l’eau, ça fait que cette année à cause de la température qui n’est pas assez froide tout est retardé », affirme le copropriétaire du Marché du poisson de Pokesudie, Rolland Chiasson.

Une situation qui est loin d’être habituelle.

« Ah oui, c’est rarement, c’est rarement ! Et comme la température exceptionnelle, je veux dire des -2, -3 en plein de mois de janvier, on a rarement vu ça », souligne-t-il.

Le marché du poisson est un endroit bien connu sur l’île de Pokesudie, notamment pour son éperlan.

« Les clients viennent, demandent si on a reçu de l’éperlan, on leur répond non, peut-être dans trois ou quatre jours. Ça rappelle de nouveau, c’est un inconvénient », précise le copropriétaire.

En plus des mercures doux, plusieurs invités inattendus sont venus dévaliser la ressource qui devait remplir les congélateurs du marché.  Des centaines de phoque ont envahis cette semaine la baie des Chaleurs.

« On a déjà vu deux, trois phoques comme ça, mais pas des 400-500 phoques. Et les biologistes de Shippagan ont dit que c’était à cause qu’ils avaient quelque chose à manger, donc probablement qu’eux ils se sont rassasiés avec l’éperlan de Pokesudie et nous autres on en avait plus », mentionne le marchand.

Mais les impacts seront plus importants pour les pêcheurs.

« Ce n’est pas si pire, parce que nous autres, on a d’autres sortes de poissons si le monde vient pour de l’éperlan et qu’il n’y en a pas, et bien ils vont prendre de la morue ou d’autres choses en attendant. C’est plus pour les pêcheurs que l’impact est difficile. »

On croit même que les pêcheurs pourraient ne jamais tirer leur filet à l’eau.

« Le mois de décembre est perdu et jusqu’au 15 janvier c’est déjà perdu. Ça ne sera pas trois mois, ça va peut-être être un mois et ça va être terminé », songe Monsieur Chiasson.

D’ici à ce que les températures se refroidissent, la prudence reste de mise pour les friands de la pêche à l’éperlan.