Ce sera donc un Noël londonien cette année pour la famille Lavoie-Bowley. Caroline Lavoie, enseignante Louperivoise se trouve à Londres depuis 5 ans, avec son conjoint et les enfants de ce dernier. Ils sont tous en confinement à la maison, tout comme 16 millions de leurs concitoyens, un confinement similaire à ce qui s’est fait au Québec en mars dernier.

La progression du virus a été fulgurante au Royaume-Uni dans les dernières semaines. Ce serait une mutation du virus, plus contagieuse, bien que ça reste à prouver qui en serait l’origine.

Tous les rassemblements de Noël ont été interdits samedi dernier et les commerces non essentiels ont dû fermer leurs portes le lendemain.

« On avait comme 8 h pour dire, ok, là il faut aller dans les magasins, il faut acheter ce qu’on a besoin. Parce qu’il n’y a aucune date d’expiration si je peux dire du confinement. D’habitude ils nous disent toutes les deux semaines on va changer, on va regarder. Mais cette fois-ci, ils disent qu’il n’y a aucune date », explique l’enseignante.

Plusieurs membres de la famille résident toujours à Rivière-Du-Loup. Ils y reviennent habituellement 2 à 3 fois par année. Les Lavoie-Bowley ont songé trois fois à revenir au pays depuis le début de la pandémie, mais ils ont dû annuler leurs plans à chaque fois.

Tous les vols en provenance du Royaume-Uni vers le Canada sont suspendus depuis dimanche, mais Caroline Lavoie avait fait son deuil depuis longtemps.

« On n’avait aucun espoir de venir. C’est plus difficile pour les enfants parce que les enfants ils voulaient vraiment aller au Québec. Donc c’est plus difficile, mais ça fait au moins deux mois qu’on se dit c’est impossible on n’ira pas », affirme-t-elle.

La famille vise maintenant la fin de semaine de Pâques pour sa prochaine visite en région.