Des scènes comme celles-ci où des joueurs de hockey se réunissent un samedi matin pour leur pratique, on n’en voit plus dans la majorité des régions de la province depuis déjà de nombreuses semaines. Un privilège qui est maintenu au KRTB au grand plaisir de ses jeunes passionnés.

«J’avais peur. Je n’arrêtais pas de consulter le site sur la COVID pour voir combien il y avait de cas actifs et si on allait tomber en zone rouge. J’espérais qu’on reste en zone orange», a souligné un jeune hockeyeur, Mathis Mailloux.

«C’est sûr que c’est plus plaisant de jouer au hockey au lieu de rester chez moi à rien faire  Surtout que c’est ma passion et j’aime pratiquer ma passion», a raconté un autre joueur, Félix-Olivier Côté.

Même pour les parents, la poursuite de ces activités est rassurante. Leurs enfants ont besoin de bouger et socialiser avec leurs amis.

«On était confiné au début de la COVID-19 en mars dernier et ouf, le hockey était arrêté et ce n’était pas du tout la même dynamique. Il faut que les jeunes puissent se dépasser. Ils ont besoin de leur sport, ça prend un équilibre dans la vie», a mentionné une mère de deux jeunes hockeyeurs, Myriam Lauzé.

À la blague, certains affirment qu’ils préfèrent patiner toutes les semaines au lieu de rester branchés sur leurs appareils électroniques.

«Moi je trouve ça bien de continuer à jouer, parce qu’on peut s’améliorer contrairement à d’autres villes qui se retrouvent en zone rouge», a expliqué avec le sourire le joueur, Gabriel Nadeau.

«Sans hockey, je ne pourrais juste pas jouer avec mes amis. Je n’aurais pas de plaisir à être sur ma tablette électronique ou sur mon téléphone», a raconté le frère jumeau de Gabriel, Mathieu Nadeau.

Le temps passé devant les écrans est justement une problématique qui inquiète depuis le début de la pandémie. Le sport reste une solution.

«Depuis le retour, même pour nous les adultes, on a tendance à être davantage sur nos appareils. C’est vraiment l’aspect à faire attention pour se maintenir actif. Pour avoir un esprit vif sur la glace, ce n’est pas les tablettes qui aident pour ça», a souligné le responsable du programme hockey des Sphinx à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, Terry Michaud.