Mercredi soir, la citoyenne, qui veut garder l’anonymat, se rend au centre hospitalier pour une blessure de son garçon. L’accueil se passe bien, le triage aussi, les mesures sanitaires liées à la COVID-19 sont respectées. Mais lorsqu’on la dirige vers une salle de soin, la dame est choquée. Elle affirme qu’il y a encore des traces de sang au sol, sur le comptoir, sur la chaise de soin et il y a des pansements sales qui traînent. Elle décide de prendre des gants, des lingettes désinfectantes et de nettoyer pour que son garçon puisse s’installer sur la chaise de consultation.  Elle explique qu’une infirmière est venue, a enlevé le matériel souillé sans gant, sans se laver les mains et sans donner d’explication. Est-ce une situation isolée ? Oui selon des patients rencontrés sur place ce matin. «Je viens quasiment tous les jours et c’est toujours correct», affirme une dame. «Moi ça ne m’est jamais arrivé. je viens ici à l’occasion quand il y a des besoins et quand j’ai des rendez-vous. Et ça a toujours été bien fait,» ajoute un homme.«J’ai trouvé ça excellent. Rien à redire. J’ai trouvé ça bien propre, bien normal», complète une citoyen.

Même s’il s’agit d’un cas isolé, ça reste inacceptable selon la citoyenne qui a appelé la commissaire aux plaintes. Par ailleurs, la présidente régionale du syndicat de la fonction publique. Sans avoir eu connaissance de cette situation, Johanne Campagna explique qu’on manque clairement de personnel d’entretien : « À l’entretien ménager ils sont seuls le soir sur 4 soirs semaine pour tout en hôpital. Donc c’est sûr que s’il y a d’autres call, d’autres interventions à faire, ils ne peuvent pas en faire 2 en même temps. C’est impossible».

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent nous confirme qu’un rappel de procédure a été fait auprès des équipes sur place. Il semblerait qu’un manque de communication soit à l’origine de cette situation.