Mon topo LNAH : Sans aide financière, difficile de croire à une saison dès janvier
Publié le 6 novembre 2020 à 18:03, modifié le 6 novembre 2020 à 18:03
Par: CIMTCHAU
La Ligue nord-américaine de hockey n’obtiendra aucune aide financière de la part de Québec. C’est ce que nous a confirmé le commissaire Renaud Lefort. Les dirigeants déplorent que la Ligue manque de reconnaissance de la part du gouvernement. De plus, la tenue d’une saison en janvier est de plus en plus improbable.
Alors que chaque équipe québécoise de la LHJMQ a obtenu un million de $ en aide gouvernementale à la mi-octobre, Renaud Lefort espérait que son circuit puisse recevoir sa part du gâteau, mais en vain.
«Cette cagnotte qui était accordée pour le sport au Québec, c’était principalement pour le sport fédéré. Nous ne sommes pas fédérés. On est une ligue professionnelle indépendante et on a appris rapidement que nous n’étions pas éligibles», a commenté le commissaire de la LNAH, Renaud Lefort.
Même si le calibre de jeu s’est amélioré et que le nombre de batailles a diminué considérablement au fil des années, la LNAH doit continuer de se bâtir une meilleure crédibilité.
«On divertit les gens. La population de tous âges comme des enfants ou des personnes âgées. Quand j’ai eu la réponse que Renaud avait fait une demande au ministère des Sports et qu’on a été refusé en 30 secondes, j’ai trouvé ça assez spécial de leur part», a mentionné le coactionnaire de l’Assurancia de Thetford Mines, Serge Cadorette. Il a rejoint le groupe d’actionnaires de Thetford en 2014, puisque la Ligue entreprenait justement un changement de mentalité en ajoutant que l’opinion publique de la population face au circuit changera d’ici quelques années.
«Les joueurs de notre ligue ne viennent pas de villes où les gars se battaient ou Junior A, ce sont des joueurs qui proviennent de réseaux de développement que le gouvernement reconnaît et appuie. C’est une partie qui m’essouffle personnellement de constater le manque de reconnaissance envers notre circuit», a souligné l’entraîneur-chef et directeur général des Éperviers de Sorel-Tracy, Christian Deschênes.
Dans le meilleur des scénarios, la prochaine saison pourrait s’entamer dès janvier, mais les dirigeants y croient de moins en moins.
«Quand tu vois un circuit comme la LNH qui n’est pas sûre de savoir quand elle entreprendra sa prochaine saison, alors qu’ils sont là-dedans à temps plein avec des docteurs. Même eux sont dans l’inconnu, alors comment nous-autres on peut être sûr de notre idée de pouvoir décoller la saison au début 2021», a expliqué le vice-président hockey des 3L, Jean-François Béliveau.
