« Il faut trouver une deuxième vocation à notre église », affirme Pauline Élément, la secrétaire du conseil de la fabrique de la Paroisse Saint-Maurice.

La baisse de revenu constante que vit la paroisse inquiète la secrétaire du conseil de la Fabrique. « Ici, il y a 104 ans d’existence, qui ont besoin de réparation qu’ont besoin d’entretien qui sont difficile à chauffer aussi », explique Mme Élément.

En plein mois de novembre, l’Église Saint-Maurice n’est pas chauffée en dehors des jours de célébration. Habitués d’utiliser la sacristie l’hiver pour sauver en cout d’électricité, les mesures de distanciation forcesles fidèles à célébrer les messes dans la grande salle. Un cout additionnel que ne pourra plus soutenir la fabrique alors qu’elle ait privé de revenu provenant d’activité caritative en raison de la pandémie. Les services du curé et le montant alloué au presbytère sont aussi difficiles à soutenir financièrement

« Des frais de presque 1200 par mois, mais il faut aller le chercher ce 1200 dollars-là », mentionne-t-elle.

2 messes sont offertes par mois à Saint-Maurice. «C’est pas beaucoup, ça n’entretient pas beaucoup la flamme », déplore la secrétaire de la fabrique.

Le curé de l’église a depuis le mois d’août 5 paroisses à couvrir. « Je ne pouvais plus couvrir les 5 paroisses en une seule fin de semaine, il me fallait une messe les samedis et deux messes le dimanche », explique le curé de la paroisse, Damien Élégbédé.

Pour lui permettre de survivre, la fabrique lance un appel à tous afin de trouver une deuxième vocation à l’église Saint-Maurice tout en conservant le lieu de culte.

« Tout projet sera envisagé, envisageable, et, quel que soit l’entrepreneur qui va se présenter on va l’écouter c’est sûr et certain », indique Pauline Élément.

Plusieurs églises du secteur se retrouvent en difficulté financière, à Cap-Des-Rosiers on pense tout simplement cesser les célébrations. « Le problème est un peu plus prononcé à Cap-Des-Rosiers, l’assemblé des paroissiens de dimanche dernier, envisage fermer » M. Élégbédé qui est aussi curé à la paroisse Saint-Alban.

Si le diocèse de Gaspé encourage toutes démarches visant à sauver les lieux de cultes de la région, elle affirme ne pas avoir les moyens de venir en aide financièrement aux églises.