Le plan de gestion du cerf de Virginie déposé par Québec comprend de nouvelles règles. Chaque chasseur devra maintenant se procurer un permis pour une zone spécifique. « Dorénavant comme pour l’orignal, un chasseur qui achète un permis devra identifier le territoire où est-ce qu’il chasse donc la zone de chasse », explique François Lebel, biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

La péninsule gaspésienne est identifiée comme la zone 1, mais nouveauté cette année, celle-ci sera divisée en 2 sections, la zone 1 nord et la zone 1 sud. Une distinction bien accueillie.

« On a réussi avec toutes les pressions d’un peu partout de réussir à le couper en deux, parce qu’on s’entend que le chevreuil il y en a plus dans la Baie-des-Chaleurs qu’il y a en a du côté nord », souligne Alain Poitras, président de la Fédération québécoise de chasseurs et pêcheurs pour la région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. « Les hivers sont plus cléments habituellement dans la Baie-des-Chaleurs, donc on voit une plus grande augmentation de cette population-là », ajoute M. Lebel. La réglementation pourra être ainsi plus permissive dans la zone 1 sud là où l’on trouve 75 % de la population.  « Le ministère pourra mieux gérer et mieux contrôler les populations en émettant seulement des permis de cerf sans bois dans la zone 1 sud », précise le biologiste.  Mais ce n’est pas dans le plan du ministère pour l’instant, car la région a connu 3 hivers ardus consécutifs, ce qui a fait diminuer la population du gibier cette année. Il sera tout de même possible de chasser deux bêtes par saison.  « S’il le désire, il pourrait s’acheter un permis supplémentaire à moindre cout, pour aller récolter un cerf de virginie mais dans la zone 1 nord », mentionne M. Lebel.

La chasse à la carabine sera permise sur une période de 9 jours sois du 7 au 15 novembre, ce qui est bien accueilli aussi. « Le monde n’était pas trop contre ça parce que ça tombe dans le gros ruth », soulève M. Poitras.

Le ministère souhaite également créer une relève, car plus la moitié des chasseurs de ce gibier ont plus de 20 ans d’expérience. Deux jours cet automne seront consacrés à la relève afin d’assurer la pérennité de cette activité qui génère annuellement au Québec plus de 100 millions de dollars de produit intérieur brut.

La péninsule gaspésienne est identifiée comme la zone 1, mais nouveauté cette année, celle-ci sera divisée en 2 sections, la zone 1 nord et la zone 1 sud. Une distinction bien accueillie. « On a réussi avec toutes les pressions d’un peu partout de réussir à la couper en deux, parce qu’on s’entend que le chevreuil il y en a plus dans la Baie-des-Chaleurs qu’il y a en a du côté nord », souligne Alain Poitras, président de la Fédération québécoise de chasseurs et pêcheurs pour la région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. « Les hivers sont plus cléments habituellement dans la Baie-des-Chaleurs, donc on voit une plus grande augmentation de cette population-là », ajoute M. Lebel. La réglementation pourra être ainsi plus permissive dans la zone 1 sud, là où l’on trouve 75 % de la population. « Le ministère pourra mieux gérer et mieux contrôler les populations en émettant seulement des permis de cerf sans bois dans la zone 1 sud », précise le biologiste. Mais ce n’est pas dans le plan du ministère pour l’instant, car la région a connu 3 hivers ardus consécutifs, ce qui a fait diminuer la population du gibier cette année. Il sera tout de même possible de chasser deux bêtes par saison. « S’il le désire, il pourrait s’acheter un permis supplémentaire à moindre cout, pour aller récolter un cerf de Virginie, mais dans la zone 1 nord », mentionne M. Lebel.

La chasse à la carabine sera permise sur une période de 9 jours sois du 7 au 15 novembre, ce qui est bien accueilli aussi. « Le monde n’était pas trop contre ça parce que ça tombe dans le gros rut », soulève M. Poitras.

Le ministère souhaite également créer une relève, car plus la moitié des chasseurs de ce gibier ont plus de 20 ans d’expérience. Deux jours cet automne seront consacrés à la relève afin d’assurer la pérennité de cette activité qui génère annuellement au Québec plus de 100 millions de dollars de produit intérieur brut.