Mon topo Prudence sur les sentiers de motoneige
Publié le 18 décembre 2017 à 16:09, modifié le 18 décembre 2017 à 16:09
Par: CIMTCHAU
À la suite du décès d’un motoneigiste hier, à Portneuf, qui s’était aventuré sur la rivière Sainte-Anne, le président de l’Association des clubs de motoneige de la Gaspésie et la Sûreté du Québec font un rappel des consignes de sécurité et un appel à la prudence en ce début de saison de motoneige dans la région. Depuis samedi, environ 50% des pistes sont ouvertes en Gaspésie.
«Regardez autour de vous les dangers qui s’en viennent », recommande le président de l’Association des clubs de motoneige de la Gaspésie, Rodrigue Bernier.
Les sentiers de motoneige ouvrent progressivement en Gaspésie. Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Doiron, conseille « de prendre le temps de se réapproprier la conduite de sa motoneige. Il faut y aller graduellement lorsque nous sommes qu’en début de saison ». Rodrigue Bernier ajoute : « Fais attention à toi, fais attention aux autres. C’est sûr que si tu vas sur un cours d’eau, ce n’est pas une bonne idée, surtout à ce temps-ci ».
Le président de l’Association des clubs de motoneige de la Gaspésie et la Sûreté du Québec avertissent les sportifs du danger de la conduite hors-piste. « Je vous conseille de prendre votre passe de motoneige et de suivre les sentiers balisés. Le premier danger, il va être éliminé là », mentionne Rodrigue Bernier. « On dit aux gens d’utiliser autant que possible les sentiers fédérés parce que les sentiers fédérés sont des sentiers qui sont sécurisés dans laquelle il y a l’entretien qui se fait régulièrement », explique Claude Doiron.
La Gaspésie compte environ 2700 km de sentiers de motoneige et près de 350 bénévoles qui les balisent à chaque hiver. Rodrigue Bernier explique que « presque 80% des accidents sont hors sentier ».
La prudence reste de mise dans les sentiers fédérés. Surtout qu’il risque d’y a avoir pas mal de monde sur les pistes cet hiver : « À date, tous les clubs que j’ai rencontrés ont une augmentation de membres ».
« Des gens qui vont utiliser les pistes fédérés ou les secteurs hors-pistes en zone libre, comme si on était dans les circuits ouverts où on pourrait faire ce qu’on voudrait. En fait, c’est la vitesse, c’est l’alcool au volant. Il est important ici de rappeler que l’alcool au volant, sur une motoneige, c’est interdit et que les conséquences sont les mêmes que pour la conduite automobile. Donc, ce sont les principales causes de décès », avertit Claude Doiron.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec en moyenne 28 motoneigistes perdent la vie annuellement en pratiquant ce sport. Ce qui en fait la 5e activité sportive la plus mortelle au Québec.
