Ce n’est pas d’hier que date l’eutrophisation du lac Nairne et de la prolifération de cyanobactéries, communément appelé « algues bleues ».

« Le lac est dans une situation qui va l’amener à moyen ou long terme à devenir un marais. », commente François Tremblay, riverain depuis son enfance.

La mairesse, Claire Gagnon, dit: « C’est un lac à protéger. Parce que c’est une valeur sûre pour une municipalité d’avoir des lacs en santé. |…|C’est toujours possible de s’améliorer d’avantage, et on y voit. »

En travaillant avec l’Association pour la protection de l’environnement du Lac Nairne, la municipalité réussit à minimiser les dégâts. Mais pour certains riverains, la situation a atteint un point de non-retour.

« On n’investit pas dans des résidences tout le tour du lac pour faire en sorte qu’un jour on soit sur le bord d’un marais. |…| C’est bien que la municipalité s’investisse. Mais je vous dirais que la seule chose qu’on peut faire maintenant, c’est de retarder une échéance qui est rendue inévitable. », dit François Tremblay.

La mairesse compte beaucoup sur la sensibilisation et la solidarité des citoyens. Elle les sollicite en disant: « Si un voisin, s’aperçoit que son voisin ne s’est pas conformé. Bien téléphonez ici à la municipalité, à l’administration. Parlez à notre inspecteur municipal. |…| S’ils ne veulent pas du tout se plier, il y aura des sanctions, des amendes. »

L’augmentation du tarif des balades d’un jour, pour les embarcations nautiques, est une proposition qui pourrait voir le jour l’an prochain. Mais est-ce que cette règlementation conscientisera suffisamment les plaisanciers ?

Selon un homme, « Les gens lorsqu’ils embarquent l’été sur leur bateau, ils sont en vacances et ils sont nombril un peu, ils pensent uniquement à leur plaisir sur le moment.»

Un autre pense: « C’est sûr que ça serait bien de garder notre lac quand on veut aller faire un tour de bateau.»

Des mesures devront être prises pour protéger ce lac, pour les prochaines générations.