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Vague de générosité dans une nouvelle friperie

Publié le 17 juillet 2020 à 16:59, modifié le 17 juillet 2020 à 17:02

Par: CIMTCHAU

La Friperie du Sacré-Cœur a enfin ouvert ses portes aux plus démunis mardi, à Bathurst. Prenant la relève de l’Armée du Salut, le diocèse croule littéralement sous la générosité de la population.

Et voilà ! Le Centre de ressourcement diocésain est enfin prêt à recevoir de la clientèle. Vêtements à deux dollars, manteaux, vaisselles, objets de collection ; tout est en ordre. Du moins, c’est ce qu’on pourrait croire. L’organisme a un problème de générosité !

«Les gens sont extrêmement généreux. Ils ont un surplus de vêtements, de bibelots, de jouets pour enfants, de toutes sortes de choses. On ne veut pas jeter cela, mais d’un autre côté, on ne sait pas quoi faire avec», explique monseigneur Jodoin, évêque du diocèse de Bathurst.

Selon l’organisme, la période de confinement a eu un effet sur la quantité de dons reçus. «À un moment donné, on regarde la télévision, on fait des choses, mais il faut faire du ménage, dit-il. Ils ont dit : bon, on va en profiter. Alors ils ont vidé leur garde-robe, leur sous-sol, leur grenier, ils ont fait un tri et puis ils ont dit : bon, on fait un don.»

«On a vraiment vu la différence parce qu’on accumule les sacs depuis novembre. Au mois de mars, on a eu énormément de sacs», remarque la gérante de la friperie, Patricia Dewispolaere.

Avant de se retrouver sur les cintres, tous les vêtements sont triés par des bénévoles, ici, au Centre de ressourcement Diocésain.

«À cause de la COVID-19. dès que les sacs arrivent, on attend trois à quatre jours avant de les ouvrir pour être sûrs qu’il n’y a pas de problème, explique la gérante. […] Donc on regarde ce qui est bon et on regarde ce qui ne l’est pas. Ensuite on fait le tri déjà par genre. Donc, homme, femme, enfant.»

Au départ, le diocèse prévoyait ouvrir un service spécifique pour les besoins des étudiants étrangers. Lorsque l’évêque a appris la fermeture de la boutique de l’Armée du salut, il a décidé qu’il fallait agir.

«On s’est allié. On s’est dit : nous, on va prendre la relève. Puis eux se sont dit : on va vous aider. Donc, ils nous ont donné tous les équipements, le soutien, deux membres du personnel», se remémore monseigneur Jodoin.

La Friperie du Sacré-Cœur est ouverte du mercredi au samedi tous les après-midi. D’autres bénévoles sont invités à venir trier les vêtements.