Edmundston abat des arbres pour contrer l’agrile du frêne
Publié le 29 juin 2020 à 14:06, modifié le 29 juin 2020 à 14:06
Par: CIMTCHAU
La Ville d’Edmundston poursuit ses efforts pour combattre l’agrile du frêne. Dix arbres ont été coupés ce matin. Cet insecte fait des ravages depuis quelques années dans la région.
Edmundston va de l’avant pour contrer l’agrile du frêne. Dix arbres situés sur la rue Saint-François au centre-ville ont été déchiquetés. Pour les vingt prochaines années, la municipalité ne plantera plus de frênes pour éviter une propagation.
«Contrairement à peut-être ce qui avait été fait une vingtaine d’années passées, c’est que ce ne sera pas une seule espèce. Donc, ici, on a dix frênes. La prochaine, on va se retrouver avec cinq érables et cinq chênes peut-être, mais on va avoir deux espèces», a expliqué le coordonnateur aux espaces verts de la Ville d’Edmundston, Alain Laplante.
En 2018, Edmundston était la première ville en Atlantique où l’on reconnaissait ce genre de bestiole. Maintenant, la propagation se fait un peu partout au Nouveau-Brunswick.
«L’insecte, une fois qu’il va pondre, puis qu’on va voir les symptômes apparaître sur l’arbre. L’insecte est déjà parti une centaine de mètres plus loin a déjà pondu encore des œufs. Et c’est un cycle comme ça qui se répète d’année en année», a affirmé le coordonnateur aux espaces verts de la Ville d’Edmundston, Alain Laplante.
Pour les citoyens qui possèdent un frêne infesté, il est possible d’effectuer des traitements en utilisant un insecticide systémique.
«Il faut traiter aux deux ans, pendant une période d’environ dix ans. Donc, il faut environ cinq traitements pour dire qu’on protège notre arbre. Ça devient pas mal dispendieux. Au niveau privé, si quelqu’un peut le faire, ça peut se faire. Au niveau municipal, on n’a pas décidé d’aller vers là», a mentionné le coordonnateur aux espaces verts de la Ville d’Edmundston, Alain Laplante.
La Ville offre également des recommandations aux résidents inquiets d’avoir un frêne contaminé, tout en se déplaçant sur les terrains privés.
«Il ne faut pas prendre ça pour du bois de chauffage. Le bois doit être déchiqueté comme on le voit ici. Ça doit être déchiqueté, si vous n’êtes pas capable de le déchiqueter, on a mis en place un endroit spécial à Edmundston où vous pouvez amener votre bois de frêne», a dit le coordonnateur aux espaces verts de la Ville d’Edmundston, Alain Laplante.
Plus de 400 frênes ont été recensés sur le territoire de la Ville. Le service des travaux publics compte abattre seulement les arbres réellement affectés par cet insecte.