Plus de 72 heures après le début de l’incendie, les efforts étaient surtout concentrés aux abords de l’autoroute 20 ouest, fermée à la circulation entre Saint-Philippe-de-Néri et La Pocatière, afin de faciliter le travail des pompiers.

« Le long de la 20, c’est une grande zone rouge. J’estime qu’on a encore deux grosses journées intensives de travail, après ça, ça devrait commencer à diminuer », avance Christian Gagnon, directeur de la Régie intermunicipale de Kamouraska-Ouest.

Même si la situation est considérée comme maîtrisée, il subsistait encore de nombreux foyers d’incendie dans la forêt, lundi.

« En bon français, on appelle ça des spots. Ça fait des trous, puis la fumée sort de là. C’est loin d’être éteint, mais on gagne du terrain », ajoute le chef pompier.

Le brasier a tout de même considérablement diminué en intensité. « C’est une tourbière, c’est un couvert de litière qui est très important, alors ça fait beaucoup de fumée. Il faut donc utiliser beaucoup d’eau pour procéder à l’extinction », explique Josée Poitras, porte-parole de la SOPFEU.

Des résidents évacués ont pu regagner leur demeure. Plus de 300 hectares de forêts ont brûlé depuis vendredi. Une équipe de pompiers de la SOPFEU provenant de l’Ontario arrivera en renfort sur le terrain mardi.