En nettoyant l’emplacement de la rue Amyot à Rivière-du-Loup, Alain Bujold s’attendait à tout sauf être la cible d’un projectile tiré à l’aide d’une carabine à plomb.

 « À un moment donné je reçois quelque chose en arrière de la tête et je suis certain que je me suis fait tirer. Donc j’arrête le tracteur, j’enlève ma casquette et comme de fait, je me passe la main dans la tête et là je saigne. »

Suite à une courte enquête, un homme de 67 ans a été arrêté par les autorités. Il est un locataire de l’immeuble d’habitations à loyer modique situé à côté du stationnement. Plusieurs voisins, qui n’ont pas voulu parler à la caméra, déplorent le comportement de l’homme qui serait problématique depuis plusieurs années.

 « Il y a deux policiers qui sont rentrés dans le bloc pour interroger un peu les gens et le nom de ce monsieur revenait régulièrement. »

Une dame qui habite dans le même immeuble ne semblait pas surprise que le suspect ait commis un geste de la sorte

« Ça ne m’a pas surpris parce que c’est un monsieur qui fait des mauvais coups par en arrière et il est hypocrite ».

Le suspect aurait visé le travailleur directement de son domicile. L’arme a été saisie dans son appartement. Et les raisons restent nébuleuses selon la victime.

« Je faisais trop de poussière. Il a dit aux policiers que je faisais plus de poussière que l’an passé. Il m’a tiré. Tiens, tu vas arrêter »

Le tireur n’est pas connu des policiers. Il aurait exprimé des remords suite à son arrestation, mais sa victime, qui ne le connaissait pas, n’y croit pas.

 « Il regrette son geste. Bien oui il regrette son geste. Je vais tuer quelqu’un, mais je vais le regretter après il est trop tard je l’ai tué »

Alain Bujold n’a subi qu’une blessure mineure à la tête, mais il veut condamner ce geste.

 « C’est très grave, je trouve ça très grave. Le geste aurait pu avoir des conséquences pas mal pire que ça. Ça a « pucké », je veux dire j’ai un trou dans la tête. Le plomb a fait un trou »

Le suspect a été libéré sous promesse de comparaître. Il pourrait faire face à une accusation d’agression armée.