Un lavabo portatif pour se laver les mains sur les chantiers
Publié le 1 mai 2020 à 18:38, modifié le 1 mai 2020 à 18:47
Par: CIMTCHAU
Avec la reprise progressive des activités économiques au cours des prochaines semaines, plusieurs lieux de travail devront s’adapter afin de respecter les mesures de prévention et d’hygiène. Souhaitant faire partie de la solution, une entreprise de Saint-Cyprien a mis au point un lavabo portatif.
D’ici une dizaine de jours, les chantiers de l’ensemble des secteurs de l’industrie de la construction pourront se remettre en marche. Le lavage des mains de tous les travailleurs sera entre autres exigé dès leur arrivée.
Même si l’emploi d’un gel à base d’alcool demeure une option, le lavage des mains avec de l’eau et du savon est préconisé. L’utilisation d’unités mobiles de nettoyage est notamment recommandée par la CNESST. Une idée qui est venue aux oreilles de Mathieu Malenfant.
« C’est mon beau-frère, qui travaille dans la construction, qui m’a demandé une solution pour se laver les mains. Quelque chose qu’il pourrait déplacer, mettre dans une remorque ou installer sur des charpentes », raconte le propriétaire de Mat Mécanique.
Le lavabo portatif mesure 16 pouces de large. Il est conçu pour y installer une cruche d’eau de 18 L. L’alimentation en eau directe est également possible.
« Il fallait que les essuie-tout soient à l’abri des intempéries. La structure d’acier inoxydable est à l’épreuve de la rouille et étanche. Il fallait aussi penser à récupérer l’eau, car il faut se laver les mains avec du savon », explique Mathieu Malenfant.
Faire sa part
L’entreprise, qui se spécialise en soudure et en mécanique industrielle, désirait mettre à contribution son savoir-faire.
« Je me disais que ça allait valoir la peine de faire quelque chose pour aider, tout en me disant qu’il fallait sortir du lot et démontrer ce dont on est capable de faire. Là, c’était le moment », fait valoir Mathieu Malenfant.
Ce projet permet à l’entrepreneur de conserver deux de ses dix-huit employés durant la crise. À trois, ils arrivent à fabriquer en moyenne cinq unités par jour.
« Les clients viennent pour en chercher un, puis ils repartent avec deux ou même cinq lavabos ! C’est de même que ça marche », dit avec fierté Mathieu Malenfant, qui a déjà vendu 35 de ses lavabos portatifs.