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Réouverture graduelle des écoles : un défi logistique

Publié le 23 avril 2020 à 19:00, modifié le 27 avril 2020 à 17:07

Par: CIMTCHAU

Le gouvernement du Québec annonçait hier la réouverture graduelle des écoles dans les régions les moins touchées par la COVID-19, comme le Bas-Saint-Laurent. Beaucoup de questions demeurent sans réponse concernant le retour en classe.

Le nombre de cas de coronavirus demeure stable pour une 13e journée consécutive au Bas-Saint-Laurent.

Vous avez été nombreux d’ailleurs à répondre à notre question du jour.

« Non, ma fille ne servira pas de cobaye au détriment de sa santé », écrit Annie Saindon.

« Ce n’est pas en restant enfermé à la maison que nous allons [devenir] immunisés contre le COVID », soutient pour sa part Martine Dubé.

Les commissions scolaires seront prêtes

« On s’attend à ce que ce ne soit pas simple », lance Bernard D’Amours.

Le directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs mentionne que sa direction s’est mise au travail dès la première heure jeudi pour préparer les réouvertures, mais elle attend toujours des directives claires du ministère de l’Éducation sur la façon de procéder.

« À savoir la logistique, les ressources matérielles, le transport scolaire, les services pédagogiques, la santé et l’hygiène. Nous avons plein de défis. Les prochains jours seront très occupés », assure Bernard D’Amours.

Et les professeurs ?

« Les enseignants s’ennuient des élèves, ils s’ennuient de leur travail. Ils ont hâte que le quotidien reprenne. Mais, on veut leur donner les bonnes conditions pour revenir en classe », défend Natacha Blanchet, présidence du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage.

Le premier ministre François Legault a spécifié que les parents ne seront pas obligés de retourner leurs enfants en classe. Impossible pour l’instant de savoir si les professeurs auront le choix ou non de retourner à l’école.

« On a des enseignants qui ont des problématiques de santé, on a des enseignants qui prennent soin de leurs parents vieillissants, qui sont proches aidants, ou qui ont plus de 60 ans. Est-ce qu’on va les mettre en danger de contracter le virus ? » questionne la Natacha Blanchet.

Québec doit présenter son plan la semaine prochaine. Les commissions scolaires auront deux semaines pour le mettre en place.