Coup d’envoi du 3e Festif! à l’école
Publié le 10 février 2020 à 16:39, modifié le 10 février 2020 à 16:50
Par: Catherine Pellerin
C’était aujourd’hui le coup d’envoi du Festif! à l’école. Pour une 3e année, les élèves d’établissements scolaires de Charlevoix ont la chance d’assister à des prestations d’artistes québécois. Ils peuvent aussi échanger avec eux dans leur classe ou participer à des ateliers musicaux.
La formation montréalaise Clay and Friends était à l’école de La Malbaie ce matin et sera à Baie-St-Paul demain.
Émile Bilodeau, Sara Dufour ou encore Bleu Jeans Bleu font entre autres partie des autres artistes qui visiteront des écoles de la région d’ici juin.
Un incontournable
« Depuis sa création en 2018, Le Festif! à l’école a rapidement fait sa place et devenu un incontournable pour les jeunes charlevoisiens. Une occasion unique d’assister à des prestations d’artistes québécois reconnus, d’échanger avec eux dans une relation de proximité́ hors du commun, et d’en apprendre davantage sur la création musicale. »
Au cours de ses deux premières éditions en 2019 et 2018, Le Festif! aura permis aux jeunes de Charlevoix d’artistes de renoms tels qu’Émile Bilodeau, Philippe Brach, Gabrielle Shonk, Karim Ouellet, Alaclair Ensemble et Koriass et plusieurs autres.
Expansion
Clément Turgeon, fondateur du Festif! indique avoir dû renoncer à une expansion encore plus grande du projet qui était prévue pour 2020, alors que plus d’une vingtaine d’écoles aux quatre coins du Québec et de nombreux artistes renommés avait démontré un intérêt, en raison de difficultés sur le plan du financement.
« L’organisme avait déposé une demande de 50 000$ auprès d’un programme de sensibilisation à la langue française auprès du Ministère de la Culture. La demande semblait cheminer et prête à être acceptée, mais un changement administratif a fait que le programme en question est devenu du ressort du Ministère de l’Immigration. Depuis, plus de nouvelle, c’est silence radio. »
Clément Turgeon tient à rappeler que des projets du genre ne pourront faire bénéficier plus de jeunes sans l’appui du gouvernement du Québec.