Le député de l’archipel Joël Arseneau digère mal ce raté qui s’ajoute à plusieurs autres chez Air Canada. Les passagers ont appris la nouvelle lorsqu’ils se sont présentés à la porte d’embarquement. À ce moment, on leur a annoncé qu’il n’y avait plus de places disponibles dans l’appareil, et que les prochains billets pour un vol à destination des Îles étaient dans 48 heures.

Ils ont dû défrayer de leurs poches les frais d’hébergement et de repas, sans compter que certains ont perdu une journée de travail. Une situation dénoncée par le député de l’archipel.«Pour moi c’est du jamais vu. J’ai de la difficulté à comprendre comment Air Canada peut accepter que des gens achètent des billets au prix que ça coûtent jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine, et les laisser en plan, à mi-chemin à Québec, pour deux jours c’est incompréhensible.»

Dans un bref courriel, Jazz Aviation qui exploite les vols entre Québec et les Îles-de-la-Madeleine s’est défendu en mettant la faute sur les conditions météorologiques difficiles à Montréal, et sur un délai à la station de dégivrage. On peut lire que lorsqu’un vol est affecté par des intempéries, la facture de l’hébergement et des autres frais sont à la charge des passagers. Joël Arseneau souhaite maintenant que actions soient posés. « Bien en fait moi je souhaiterais tout d’abord que les deux paliers de gouvernement et le ministère des transports du Québec et celui du Canada posent des questions à Air Canada sur ces façons d’opérer ses liaisons avec les régions et plus particulièrement avec les Îles –de-la-Madeleine. Moi, je souhaiterais qu’Air Canada face preuve de transparence, d’écoute et de respect envers leur clientèle. »

Tous les passagers ont pu réintégrer l’archipel après cette mésaventure. Quatre personnes ont choisi d’acheter des billets avec Pascan. D’ailleurs, impossible de savoir s’ils seront remboursés par le transporteur. Et les cinq autres passagers restants ont pu obtenir une place à bord d’un vol de Air Canada ce matin.