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Des chiots de race ciblés par des voleurs

Publié le 26 novembre 2019 à 12:16, modifié le 26 novembre 2019 à 17:31

Par: CIMTCHAU

Au moins deux propriétaires de chiens de race se sont fait voler des chiots dans la région de Rivière-du-Loup et des Basques au cours des dernières semaines. Des animaux qui peuvent se revendre très cher sur le marché noir.

Aujourd’hui, ils sont tous là… 5 chiots Border Collie pure race. Mais dimanche matin, Maude Morin a cru ne plus revoir 4 d’entre eux. « J’ai entendu une auto, je suis sortie dehors et j’ai vu un véhicule noir qui passait entre les arbres. Puis après ça, j’ai appelé mes chiots, puis ils ne s’en venaient pas et ma femelle non plus.» affirme la propriétaire des bêtes qui habite Cacouna.

La jeune femme a alerté la police et fait un appel sur les réseaux sociaux. La publication a été partagée plus de 2 500 fois. Et c’est une dame, à 1 km de chez elle qui a retrouvé les bêtes. Le voleur aurait pris peur et a probablement décidé de les relâcher. « Un Border Collie pure race, ça se vend entre 1200 et 1500 dollars. (…)  Moi ce que je pense c’est que c’est pour l’argent que le monde a fait ça. Si c’est vraiment ça la raison, je ne comprends pas et justement avec les publications, ils ont vu que c’était plus difficile à revendre. » explique la jeune femme.

 

Pierre Sorel n’a pas eu la même chance. Il s’est lui aussi fait voler 4 chiots Husky chez lui à Saint-Éloi quelques jours avant l’Action de Grâce. Aujourd’hui, les bêtes sont toujours introuvables.

«  Ils ont pris les plus gentils et une chienne j’ai peur qu’elle parte dans des usines à chiots. Que ce soit quelqu’un qui ait des passes de chiens et se garder une chienne pour faire de l’élevage intensif. » raconte le propriétaire de Huskys.

Est-ce que les vols de chiens de race sont plus fréquents dans nos régions? La Sûreté du Québec affirme qu’il s’agit de cas isolés. Pierre Sorel demeure préoccupé :« Ici, je connais quand même quelques places d’usines à chiots, mais pour moi la vague s’en vient. Ils commencent à se procurer des chiens un peu tout partout chez les gens.» Au-delà du préjudice financier, il espère juste que ses chiens soient bien traités. « Ils ont disparu et je n’ai plus de nouvelles d’eux autres. Tous les autres que j’ai vendu, j’ai toujours contact avec le client. C’est ça qui est triste. Je me suis fait voler des enfants. » dit-il avec émotion.