Difficile de s’imaginer un pire scénario pour Sébastien Bouchard à son retour dans le ring. Au 4^e assaut, il s’est sectionné le tendon distal du biceps gauche en frappant Ayaz Hussain.

«Ça s’est passé comment pour ta blessure ? Ça l’a lâché, j’ai eu la même blessure en 2017 de l’autre côté. Ça l’arrive à soir à l’autre bras, je n’ai aucune explication. Est-ce que tu reconsidères ta carrière ? Jamais, je vais faire comme j’ai toujours fait, je vais revenir», a souligné Bouchard.

Le plus frustrant pour Bouchard est qu’il avait pris les devants dans les premiers rounds et qu’il s’entraînait à temps plein pour ce combat depuis plusieurs mois.

«Ça fait six mois qu’on s’entraînait pour ce combat, on a tout fait. Avant le combat j’étais stressé, mais les gars de mon équipe me disaient qu’on avait tout fait ce qui était possible. Là, le corps a lâché », a expliqué Sébastien Bouchard.

«C’est comme un cauchemar, on voit tellement de monde autour de nous accomplir de grandes choses comme remporter une ceinture. Nous autres on est rendu à cette étape-là et c’est comme si on avait la guigne au-dessus de notre tête qui nous empêchait d’aller chercher ce titre-là», a souligné l’entraîneur François Duguay.

Son entente avec Groupe Yvon Michel se termine en février, mais François Duguay est confiant de voir celle-ci renouvelée. Bouchard devra se faire opérer et une réhabilitation de six mois au minimum sera nécessaire. Le Montréalais Ayaz Hussain a pu profiter de la malchance de son rival pour repartir avec deux ceintures.

«Je voulais avoir un KO, plus le combat allait plus j’allais lancer de bombes», a raconté Ayaz Hussain.

Avec la tournure des événements, le clan Sébastien Bouchard parlait déjà de la possibilité d’avoir un combat revanche contre Ayaz Hussain. Vincent Lanoie, au Centre Vidéotron.