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Nouvelles

Prévenir la désinformation en informant

Publié le 1 novembre 2019 à 13:25, modifié le 4 novembre 2019 à 10:16

Par: Patrick Giguère

Une conférence sur la désinformation et les fausses nouvelles se tenait aujourd’hui au Cégep de la Gaspésie, à Carleton-sur-Mer. Le journaliste indépendant Maxime Bilodeau a tenté de démystifier un phénomène grandissant.

À l’ère où l’information se répand à la vitesse de la lumière, les fausses nouvelles sont de plus en plus présentes sur la toile. Ces fake news polluent nos fils d’actualités sur les médias sociaux et contribuent à la désinformation selon le journaliste conférencier, Maxime Bilodeau «S’ils y a des millions et des millions de gens qui cliquent sur nos fausses nouvelles qu’on met sur les médias sociaux, veut veut pas ça se traduit en argent sommant et trébuchant. »

Le journaliste indépendant Maxime Bilodeau, tenait vendredi au Cégep de Carleton-sur-Mer la conférence 30 secondes avant d’y croire pour sensibiliser et montrer l’impact négatif des fausses nouvelles dans la communauté.

95 % des jeunes Québécois âgés de 18 à 24 ans s’informent sur les réseaux sociaux, et 9 Canadiens sur 10 ont déjà cru à une fausse nouvelle selon les chiffres de monsieur Bilodeau. Mais comment faire pour démasquer une information fabriquée de toute pièce ? «C’est de prendre 30 secondes avant de croire quelque chose qui nous est présentée. Par la suite, c’est de pas les partager juste sur le coup de l’émotion, mais d’aller voir un peu plus loin, qu’est-ce qui est dit , qui dit quoi et c’est quoi la source.» mentionne monsieur Bilodeau.

Ça peut sembler surprenant, mais créer de fausses informations est une activité très lucrative renchéri le journaliste «Il y a des cas de fausses nouvelles en Macédoine notamment où il y a des jeunes qui gagnaient en 2016, 3000$ américain par jour, par site internet, dans un pays où le salaire mensuel est de 684$ américain par mois.»

Les étudiants présents à la conférence ont pu être conscientisés sur le sujet.«Les fausses nouvelles on a toujours vécu là-dedans, mais on n’a jamais vraiment appris comment les repérer pis pas ce faire prendre donc, je trouve que c’est informatif pis ça va nous servir beaucoup.» constate Flavie Roy, une étudiante.De son côté, Kelly-Anne Payette ajoute que «C’est sûr veut veut pas, ça nous apprend aussi à ce sensibiliser par rapport à ça pis faire plus attention à ce qu’on croire pis pas sur les réseaux sociaux.»

Le journaliste conférencier s’est aussi rendu à Grande-Rivière et Matane pour donner sa conférence. Une initiative appuyée par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.