Certains employés ont souffert de problèmes respiratoires.Ce sont 6 travailleurs au début de la chaîne de tri de matières recyclés qui ont subi des problèmes respiratoires.

«Je n’étais plus capable de respirer du tout. J’étais rouge comme un coq.  Suite à ça, ils nous ont envoyé dehors parce qu’on n’était plus capable de respirer», a raconté une employée incommodées, Mélissa Boucher.

«J’étais en train de changer un bac.  Tout-à-coup, j’ai eu un picotement à la gorge. Finalement, on a été obligé de sortir la ligne de tri.  C’est là qu’il y a eu les pompiers, les ambulanciers», souligne un  autre travailleur de l’usine, François Bérubé.

Rapidement le Centre hospitalier a déclenché un « code orange », cette procédure pour répondre efficacement à l’arrivée massive de patients.

«On regarde toutes les personnes qui sont déjà à l’urgence.  On les replace à l’intérieur de l’hôpital. On fait rentrer du personnel de différent département, que ce soit le laboratoire, les médecins, les infirmiers», a expliqué le coordonnateur en sécurité civile et mesures d’urgence du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Pierre-Paul Malenfant.

Les pompiers n’ont jamais mis la main sur le produit qui a causé les irritations.  Il pourrait s’agir de produits nettoyants,  ou encore d’un mélange de produits chimiques.

«Nos travailleurs ont procédé à des fouilles à l’intérieur sur la chaîne de tri pour vérifier, s’il y avait encore présente de contaminants.  Malheureusement, on n’a pas pu trouver la cause», a fait remarquer le directeur incendie de Rivière-du-Loup, Éric Bérubé.

Mais aujourd’hui, le directeur de l’usine avait un message à lancé à la population.  «De réfléchir que ce sont des humains qui sont au bout de la ligne de tri qui s’occupent des matières que vous mettez dans votre bac.  On est heureux de les recevoir.  Mais des matières indésirables, comme des produits dangereux, des solvants, des produits explosifs,  inflammables, qu’on reçoit au centre de tri, ça met la vie de nos gens en danger », explique Jimmy Bouchard, directeur d’usine – Société VIA

La CNESST a ouvert une enquête. Un inspecteur sera dépêché sur les lieux pour examiner les installations et rencontrer les employés ainsi que les membres de la direction.