Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

ITA La Pocatière : Des appuis pour les étudiants

Publié le 10 octobre 2019 à 18:10, modifié le 10 octobre 2019 à 18:10

Par: CIMTCHAU

Le cri du cœur des étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire de La Pocatière suscite des réactions dans la région. On demande une action concrète du gouvernement.

Leur mémoire a tout d’abord trouvé écho à l’hôtel de ville où le maire Sylvain Hudon appuie leur démarche. Pour lui, l’Institut a une importance cruciale « La Pocatière c’est comme un corps humain et l’ITA ça en fait partie, c’est un membre important alors il faut en prendre soin ».

Bien qu’il soit conscient qu’il y a un plan d’investissement sur dix ans qui est prévu par le gouvernement il interpelle le ministre de l’Agriculture André Lamontagne pour que les choses bougent rapidement. Il rappelle au passage que c’est la première école du genre au Canada.

« Il va falloir qu’il dise plus fort que ça que ce domaine-là pour le milieu, pour le Bas-Saint-Laurent, c’est excessivement important.»

L’ancien directeur surpris et déçu

Notre service des nouvelles s’est aussi entretenu avec l’ancien directeur de l’Institut André Simard. Ce dernier était en poste de 1996 à 2009. Il est catégorique, la situation est inacceptable. «C’est triste d’entendre ça et j’interpelle le ministre à ce qu’il profite de cette situation pour faire un revirement de situation ».

Il questionne aussi la place qu’occupe l’établissement dans l’échiquier gouvernemental au MAPAQ.

« Est-ce que le ministère de l’Agriculture a perdu le cap en termes d’importance de maison de l’éducation ? ».

Monsieur Simard ne s’en cache pas, les deux campus de La Pocatière et Saint-Hyacinthe ne devraient pas être dans un environnement de fonction publique. Il prend exemple du Conservatoire de musique qui jouit d’une autonomie juridique.

« C’est peut-être le moment de donner le coup de barre. L’environnement de la fonction publique n’est pas adapté à un monde d’enseignement.

 Appui de la population

Sur le terrain, le constat est unanime, les gens de la région souhaitent que la ferme école soit vue comme un modèle à suivre et une source de fierté pour la ville. Plusieurs nous ont rappelé que La Pocatière est avant tout connue pour son établissement agricole. Ils souhaitent son excellence et sa pérennité.

La direction au courant de la situation

La direction du campus reconnaît toutefois le problème de la ferme. Le directeur Sylvain Gingras nous a mentionné que les gens sur place font leur possible, mais que plusieurs infrastructures arrivent à leur fin de vie. Des rencontres ont lieu présentement afin de planifier la suite des choses en vue des investissements de 80 millions de dollars prévus pour les deux campus.   On veut bien faire les choses, et proposer une fois pour toutes, la ferme du futur.  « Si on dit qu’il doivent être reconstruits ou modernisés, c’est dans une perspective future. Ce n’est pas pour les mettre au goût du jour aujourd’hui.  Faut les projeter dans le futur »

Marie-Ève Proulx réagit

La députée de Côte-du-Sud, Marie-Ève Proulx, assure de son côté que l’ITA et la ferme école sont à La Pocatière pour y rester. Elle compte s’assurer que cette institution demeure un fleuron de l’enseignement agricole au Québec.